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Notre époque est celle des incertitudes sur nombre de sujets et nous sommes de plus en plus à percevoir que nos sociétés progressistes sonnent le glas quant au promesses qui furent les leurs. Nous assistons à une danse macabre en laquelle telles des

LES DRUIDES


LES DRUIDES
& Parentés




Étymologie : Le mot latin Druida est un mot emprunté aux celtes, Drui/ Druid en irlandais.
Il remonte à un prototype indo-européen *Dru-Wid-Es “les très savants”, de
dru “fortement” et uids , uis “sachant”, uitdu “savoir”, sanscrit veda. Son synonyme
suides, vient de su “bon, bien”, ce qui explique que le grade supérieur des ordres
druidiques soit le sanglier, un suidé ! Le savant gaulois est dit Druuis Suuis.
L’ancienne étymologie de Druide à partir du chêne est jolie, mais elle est apparemment
fausse, à moins qu’elle joue sur les mots comme le fait la “langue des
oiseaux”. En effet, la parenté n’est pas fortuite, le chêne étant l’arbre* des druides,
il est sensé leur apporter la sagesse et la force, et surtout il est leur Arbre Cosmique,
donc l’origine – initia (cf. initiation*) – de tout savoir, à commencer par l’astrologie*/
pré-astronomie qui nous préoccupe principalement dans cet ouvrage sur l’Arbre de
Mai qui en demeure notre seul souvenir rituel !
Très important, nous semble-t-il, est l'homonymie des deux vocables "bois" et
"science" dans toutes les langues celtiques : irlandais Vidu, gallois Gwidd, breton
gwerz ; c'est cet exemple qui a été pris en faveur d'une équivalence linguistique.
En fait affinée, la racine indo-européenne « *weid identifie vision et
connaissance » (Alain Rey, Sc.& Vie, juil. 99) et on la retrouve dans le latin Videre,
voir, qui signifie “connaissance”, dans l’allemand Wissen (–> Weisengothen/ Wisigoths),
et le sanscrit Veda “je sais”, d’où les Védas et Védantas. Remarquons que
cette racine wid est présente dans le gaulois Ovates/ Vates (nommés aussi Eubages)
“devins, prévoyants” : Vates étant leur vrai nom, et druides étant un qualificatif.
En allemand, “druide” se dit Trute, mot où l’on trouve une parenté certaine
avec Treue “fidélité”, trust en anglais et le prénom celtique Tristan “le plus fidèle”!
Aux Indes, le “maître du savoir” est un vidyeshvara…
* * * * * * * * *
1
Màj 21 juin 04 (Solstice d’été !) : Voulez vous lire maintenant un article de J.V.,
vu sur le site <contrepoints> , qui se réfère au sens du binôme runique* Thul - Rad
et donnant par l’irlandais “tourner” la racine astrale du mot Druide ?
Cliquez sur ce bouton [thul-rad.pdf] /2
Vous reviendrez ensuite automatiquement dans notre article pour le terminer…
* * * * * * * * *
Triade : Il existe une triade bardique qui donne, par un effet d’équivalence selon la trifonctionnalité
comme pour les Runes* (cf. préceptes de la Kala, in art Gioïa*) :
- 1° Fonction* : “Dieu* et symbole*”…
- 2° Fonction : “Force et Connaissance” (druwides “les tout-savants”)…
- 3° Fonction : “Chêne et Gui”.
Trois attributs : En Gaule, la faucille rituelle était l’un des attributs du Druide coupant
le Gui de la Neu Helle (Nouvelle Clarté au solstice d’hiver), les autres étaient la
ceinture (comme Thor) et la crosse lituus*…
Les druides formaient un corps d’instructeurs, les Guyons (Gouillons) équivalent à
nos enseignants, et de conseillers des rois, un corps de savants mathématiciens, astronomes*.
Les druides étaient aidés dans leurs fonctions par les Eubages, les Bardes et
les Ovates. La formation, l’initiation* du jeune apprenti, un marcassin (cf. notre art.
Ulysse*) était essentiellement orale, puis l’impétrant devenait barde ou ovate selon ses
aptitudes. Il y avait trois degrés initiatiques* chez les Gaulois :
La troisième classe : portait tunique bleue (ciel, harmonie) et regroupait les poètes,
conteurs-historiens, satiristes et musiciens. C’était les Bardes1 (toujours barbus), ou filid
(“voyant”) irlandais qui travaillaient sur le son avec leur lyre/ crotta, et sur la
forme ; ils développaient leur discernement en accord avec les cycles de la nature et
développaient leur réalisme selon la devise “faire face”.
Ils transformaient la Vie en poésie, musique et danse* ; ils étaient les maîtres
de tous les aspects artistiques comme porteurs du souffle créateur – en grec poeïen,
d’où poète – gardiens de la mémoire, des poésies épiques et sacrées, des chants. Conteurs,
ils diffusaient les Mythes* et la Généalogie. Ils étaient musiciens, jouaient de la
harpe, ce qui leur apprenait à maîtriser les rapports mélodiques, les liens ou accords
justes, la tension, l’harmonie, le rythme. Ces Bardes correspondent aux Scaldes nordiques
et aux Aèdes grecs.
Il s f u re nt les ancêtres des Troubadours/ “Trouveurs” et des Minnesänger
“chanteurs de la Mémoire”. Déjà attentifs au respect des lois communautaires, ils pro-
1 Barde : à rapprocher du personnage de la mythologie nordique Bàrdr qui “signa” la corne
d’Égill… La racine celto-germanique Bard “barbe” subsiste dans le nom des Lombards, les Langobardi,
“Ceux à la longue barbe” !
2
nonçaient des satires2 à l’encontre des fauteurs et cela provoquait la honte – entraînant
quelquefois la mort spontanée (disaient-ils) – ou, en cas de révolte, le “jurement” déclenchant
l’ordalie (épreuve du feu, de l’eau ou du duel3) car la pire faute chez les Celtes,
les Grecs (Celtes du Sud) et les Germains (Celtes du Nord) était le parjure, la trahison,
le personnage noir de la littérature était incontestablement le renégat !
Folklore : Les satires druidiques sont toujours pratiquées dans la Bohème lors du cycle
des Fêtes* de Mai/ Pentecôte…
« Le rôle du Barde dans la société celtique est bien connu, et il existait sans nul
doute des chamanes* itinérants dans l’Europe du Nord jouant un rôle similaire. Ces
bardes nordiques, initiés aux mystères d’Odhin, n’étaient pas seulement des conteurs
d’histoires et de légendes, mais aussi des maîtres enseignant les mystères, y compris
l’Art runique. Le pouvoir de la poésie rituelle était très important (…) La personne
connaissant les anciens chants et les poèmes était respectée dans la société médiévale.
Elle était représentée par le bouffon (fol)n… » J. P. Ronecker, ABC des Runes, Grancher
1993.
Ensuite venait autrefois l’étude des runes* puis, quand elles furent interdites par
l’impérialiste occupant romain, puis par l’Église* (catholique et romaine, c’est à dire
universelle donc impérialiste), l’étude de l’Écriture* secrète ogham, celle de la grammaire,
de la versification, de la composition et de la narration des récits, l’étude de la
philosophie et celle des lois. Après sept années venait l’étude de la langue secrète des
poètes* (la “langue des oiseaux” dictée par la Kala sans doute, cf. l’art. Gioia*) qui en
faisait un Ollamh puis, après l’étude de la généalogie et des lois sous une forme poétique,
venait le rang de juriste.
Deuxième classe : les (O)vates (serpents*) ou Eubages portaient tunique verte.
Ils étaient chargés des sacrifices, étaient devins, sacrificateurs et médecins et assistaient
le druide dans ses fonctions. Ils approfondissaient les lois de la nature, apprenaient à canaliser
les énergies par la “magie* naturelle” 4 sur les courants telluriques, les ondes
de pensée, le verbe, les incantations, le son vivant contrôlé par le “respir” comme chez
leurs cousins Mazdéens et comme pour les Mantra hindoues 5.
Il pratiquaient la divination à partir du jet des baguettes runiques – puis ogha-
2 La satire : proche en sont les mots latin satur “plein” et satura “mélange”. La satire s’est conservée
dans la coutume des Nains de Cour, dans le charivari et dans les… pets de nonne ou nonnenfarz en
Autriche, une pâtisserie qui à l’origine était « fabriquée avec du pain d’épice de deux couleurs, une
matière marron foncé composée de la même pâte semblait jaillir d’une fente de l’enveloppe de pâte
claire. Mais on doit expliquer ici plus précisément ce nom de “nonne”. Il signifie “stérile, incapable,
nuisible”, ce qui explique pourquoi des instincts destructeurs portent ce nom. Ce nom existait déjà
lorsque des couvents s’implantèrent et leurs occupantes furent appelées par des mots déjà existants.
Le gâteau ainsi que son nom n’ont pas de lien direct avec les religieuses. Le déterminant dérivé de la
racine fas désigne ce qui est produit ; le tout est donc une chose produite par des gens incapables : du
vent, du vide ! » Guido von List.
Voilà qui remet un aspect de la satire à sa place : non loin des rumeurs !
3 Duels/ ordalies : s’étant perpétués, ils étaient toujours en rapport avec le parjure de l’un des
duellistes !
4 Magie naturelle : c’est à dire l’application de “recettes” apprises durant leur initiation*, recettes
qui étaient des Connaissances pré scientifiques – le “sçavoir” comme on disait encore au MoyenÂge
– mais, ce qui différentie la science de ce sçavoir, c’est l’expérimentation, la reproductibilité des
phénomènes, puis leur mathématisation…
5 Mantra : dont le sens archaïque est “symbole*”…
3
miques, après l’interdiction des runes sacrées* – et grâce à des transes extatiques de
type chamanique. Ils communiquaient avec les âmes végétales et animales et étaient
portés par l’enthousiasme6 ou “mal de Merlin”. Les Ovates étaient nommés filid en
Irlande, “voyants” ayant accès à l’Écriture* au contraire du Barde qui récitait les
Chants Sacrés ou Invocations, les Triades sacrées ou Barddas.
Ils étaient médecins et guérissaient tout : solaire ou lunaire (yin et yang) et pratiquaient
la musique médicale ou musicothérapie. Ils préparaient les boissons magiques*,
la fontaine de santé – les élixirs de nos grands mères – l’élixir d’oubli
(la pomme de Blanche-Neige) ou d’incantation (cf. le m.u.k.o.s*. chez les Grecs). Ils
accordaient une grande importance aux eaux de source, Déesses Mères* et voies de
communication vers le Grand Sidh* (cf. Chartres avec son dolmen puit ; Lourdes et sa
grotte-source ; Le Puy, son dolmen, sa source et sa Vierge-Noire ; la source de la Séquana/
Seine, etc.).
C’était eux les moniteurs de la jeunesse à qui ils enseignaient le maniement des
armes. Ils étaient maîtres des ordalies judiciaires soumises aux éléments, eau, feu, etc.
Leur signe, le serpent, était le symbole de la connaissance et aussi de la chute, car toute
connaissance est perte d’innocence : le monde se désenchante ! Ce serpent est chthonien,
il appartient au monde réel même si ses mystères ont lieu sous terre. Rappelons
que Merlin vivait dans une grotte7, une “cave aux serpents” (cf. aussi les art. Dragon*
et Déluges*), mais on dit par ailleurs que :
« Sa demeure principale comporte soixante-dix portes et soixante-dix fenêtres
par lesquelles il peut observer le ciel. Cet observatoire astronomique* très particulier
est au service d’un savoir exceptionnel. Incarnation d’une science infaillible, Merlin se
présente aussi comme le détenteur d’une connaissance inaccessible aux mortels (…) Il
est très significatif que la science de Merlin soit la science du temps. En étudiant le
cours des astres, Merlin perce les secrets du temps planétaire et de la destinée* (…)
6 Enthousiasme, du grec en théo “habité par les dieux” (–> dans l’Esprit des dieux)…
7 Grotte : mais aussi que
4
L’observatoire planétaire qu’utilise Merlin pourrait bien ressembler à ces monuments
mégalithiques comme les pierres levées de Stonehenge dont la fonction astronomique*
a été maintes fois rappelée par les archéologues. Dans le folklore européen, les
pierres restent souvent associées aux mystères du temps. La “pierre qui vire” s’ouvre
(n2) à des moments déterminés (en général les solstices) pour se refermer aussitôt sur
celui qui s’est aventuré imprudemment à l’intérieur. L’intérieur de la pierre est le lieu
le plus intime de la durée mythique)n. C’est aussi le lieu secret de l’Autre Monde.
» Ph. Walter, Le Devin maudit. (n2 : Comment ne pas penser au conte oriental, très
dégradé, d’Ali Baba et à son “sésame” d’initié* ?)
Nous retrouverons bien sûr une partie de ces mythèmes chez les “Celtes nordiques”
où ce rôle de Merlin était tenu par le “fougueux” Odhin/ Wotan*, grand spécialiste des
étoiles et des calendriers runiques de son invention, à l’instar de leur cousin grec
Kronos !
Ils étaient donc des scientifiques, des médecins, des intellectuels certes, mais
aussi des travailleurs manuels ce qui a fait croire à leur pouvoir de transformation de la
matière ou du corps (guérison).
Le premier degré : les Druides proprement dits. Les “tout savants”, étaient les initiateurs
de la première fonction*. Ils portaient une ample tunique blanche, sans ceinture
(qui est à l’origine de la chemise sans couture du Christ/ (J)Esus Cernunos*) ou de leur
soi-disant “vêtement de femme” dont parlaient les Romains (“eux qui portaient des
jupes plissées !” E.D.). Leurs attributs étaient la ceinture et la crosse appelée Lituus* 8
(comme chez les Romains).
Ils vivaient isolés, car ils étaient les intermédiaires, le “pont” de communication
entre les hommes et les Dieux* (d’où le nom du Pontifex à Rome), entre les hommes
et le Roi dont ils étaient les conseils. Rappelons que “s’ils parlaient avant le roi, c’était
néanmoins lui qui décidait” !
Les DruidesseBs aonud rui (ban dru : “femmes-fortes”, sages, d’où nos
Sages-Femmes) étaient nombreuses et, certaines d’entre elles, grâce à leur qualité de
médium, étaient spécialisées dans l’art divinatoire telle Maebd ou Maeva qui, signifiant
“ivresse”, est manifestement une devineresse (une Pythonisse pour les Grecs, cf. aussi
Hercule “Oracle”). Elles étaient donc es ancêtres directes de celles que l’Église baptisa
sorcières* pour les déprécier avant de les brûler… vives et perdre ainsi pas mal de
“sciences” !
L’Île de Sein était le cimetière traditionnel des druidesses !
« En outre, ils (les Druides) dissertaient abondamment des astres* et de leurs
mouvements, de l’immense étendue du monde et de la terre, de la nature des choses,
de la puissance et du pouvoir des dieux* immortels et ils transmettaient ces
connaissances à la jeunesse. » Jules César, Comment./ Guerre des Gaules, VI–XIV.
Les Grecs eux-mêmes disaient avoir été instruits par les druides : « La philosophie
a commencé chez les Celtes et la Gaule a été l’institutrice de la Grèce. » Aristote.
Jamblique lui aussi affirmait que Pythagore s’était instruit à leur contact et les appe-
8 Lituus : terme bien proche de Litauia qui représente leur territoire culturel, leur “emprise” sur un
sol (un empire sans empereur) : l’Europe !
5
laient d’ailleurs semnothès ou “saints” : « Les Semnothées 9 se consacraient à l’étude
des sciences, de la médecine et de l’astronomie*, comparables en cela aux Flamines de
Rome et aux Brahmanes-atharva de l’Inde. “Astrologues*”, c’est à dire astronomes
d’observation et pour l’attribution de secteurs du ciel10 à chaque planète, donc à
chaque Dieu, ils établissaient le calendrier et procédaient à l’ordonnance des cérémonies
et des rites* réglés sur la marche des astres. Magiciens*, car pré scientifiques,
et “maîtres des signes secrets”, (cf. art. Écriture* et Runes*)n ils étaient réputés
“commander aux forces de la nature”, tempête, foudre et pluie de feu ; leurs connaissances
assez poussées n’étaient pas divulguées, mais données au compte-gouttes, car
c’était eux les éducateurs du degré suprême.
Les Semnothées : Màj 15 juin 04, vu sur <ifrance.com/belisana-celtica>
Courriel : Belisana@europe.com
«« Les Semnothée fsurent probablement les supérieurs des Archi druides. Honoré
au titre de Prince, en Celtique il était nommé "Man-As" ou homme Premier
(homme Prince); en Inob: "Muni"; en Égypte " Menes"; en Crête "Minos" et dans notre
Moyen-Age "Mons" le moine, solitaire, le seul de son espèce.
P e r sonnage ubiquiste, poseur de signatures divines. Nous pouvons nous permettre
de faire un rapprochement avec le Pape contemporain. Il était l'âme du sacerdoce,
arbitre des Bardes et des Clairvoyants; le guide des Celtes. Qu'ils aient été Brenn,
Ovate ou Barde, ils n'étaient que l'instrument dans la main du Semnothée Sacerdotal
de la Celtique mystérieuse.
P o ur Roget de Belloguet, dans son glossaire Gaulois, les Semnotheoi chez les
Celtes et les Galates (Asie Mineure)n auraient été les inventeurs de la philosophie.
L e s Druides et les Semnothées, au dire de divers auteurs Grecs, constituaient
deux classes différentes de prêtres. Les Druides ne se seraient pas occupés de religion,
mais de morale et de physiologie; alors que les Semnothées exerçaient le Culte.
P rêtres de Samhan (en irlandais désignant la fin de l'été; n'oublions pas que les
Celtes avaient des années comportaient 3 saisons et non 4); ce qui désigne le 1er Novembre,
époque de la célébration de la fête des morts chez les Celtes. Ils se revendiquaient
donc fils de Pluton ( Roy du Feu, devenu Dispater en latin), et passaient pour
avoir des rapports avec l'âme des morts. »» ©Belisana Celtica 2002.
L e«s Vacerres se présentaient comme les gardiens des dogmes et du rituel,
chargés de l’administration des communautés* » (Vertemont, dict.) et deviendront les
Maires (du lat. major, “meilleurs”, cf. art. aristo*) dirigeants nos communes.
F o rg e r ons et instructeurs d’arts martiaux de haut niveau, les druides
étaient rarement guerriers eux-mêmes puisqu’ils étaient dispensés de combattre et
même plus, la lecture “des auteurs antiques nous a apprit que le Druide, fidèle à son
devoir d’ambassadeur (cf. art. Caducée*) s’interposait parfois entre les armées. Il
n’était cependant jamais question de stratégie de masse chez les Celtes qui pratiquaient
le “combat des chefs” ou bien, dans les grandes rencontres, le combat individuel
9 Les Semnothées avaient transmis leurs “connaissances” (lore/ Laure) aux Morvans (un ordre
secret ?) qu’Honoré d’Urfé met en scène dans son livre l’Astrée. Notre province appelée le Morvan
contient un quantité de souvenirs et de traditions celtiques qui la mettent au moins au niveau de la Bretagne,
plus connue cependant pour des raisons touristique : la mer !
10 En grec téménos qui, en passant par le latin templum, a donné notre mot “temple”*.
6
d’égal à égal, mais aussi l’embuscade pendant la Résistance à l’occupant… Romain.
Baronides (juges), ils étaient les gardiens de la loi : ils édictaient le code de l’honneur11
et, hommes de justice, ils rendaient les sentences qu’exécutaient leurs confrères
Ovates.
« Il gère la jurisprudence, fixe les peines, les indemnités, les amendes et les procédures,
tandis que le roi énonce les décisions. Il est important de noter que la jurisprudence
a plus de valeur que les lois écrites. » Rackam, La Maove/ revue des Oiseaux
Migrateurs N° 26. C’est là, le “droit coutumier” comme chez les Germains”.
Les animaux symbolisant leur trois fonctions* étaient le Sanglier, le Saumon, et Bran
le corbeau.
Je suis fils de Poésie,
Poésie, fille de Réflexion,
Réflexion, fille de Méditation,
Méditation, fille de Science,
Science, fille de Recherche,
Recherche, fille de Grande Science,
Grande Science, fille de Compréhension,
Compréhension, fille de Sagesse,
Sagesse, fille des Trois Dieux de Dana.
Németon : les druides se rendaient à leurs conseils, tenus dans des assemblées appelées
“clairières” ou németons 12 du nom du lieu sacré qui les accueillait en ses limites
sacrées 13 : en Bretagne, dans la forêt de Brocéliande 14 près de Paimpont dans le
Vannetais ; dans le centre, en Beauce ; dans la forêt des Carnutes (Karnouks/
Chartres) ; dans “La forêt d’Orléans qui était l’ombilic de la Gaule” (cf. art. Arbres*
sacrés) ; à la Roche-Corneil du Puy-en-Velay ; au Mont Phoebus de Bayeux (Bay,
Baillard = Apollon) ; à Toulouse/ Tolosa ; à Rocamadour ; à Gergovie ; dans les Ardennes
; dans la Gaule15 Belgique, à Gournay-en-Brie, etc. etc.
« L’élite intellectuelle de l’aristocratie*… était connue en Occident sous le nom de
Druides. Ils étaient longuement formés par la mémorisation des textes sacrés qui contenaient
toute la science des Celtes, c’est à dire toutes les connaissances qu’ils avaient
rassemblées sur le fonctionnement de l’Univers.
11 Honneur : il est curieux qu’à l’époque classique, les “écrivains de l’honneur” aient choisi comme
pseudonymes Racine et Corneille, on dirait des attributs druidiques : « Chassez le naturel… il revient
au galop ! »
12 Nemessos est le nom de l’antique cité (Teuta) de Clermont-Ferrand et signifie “clairière sacrée*”.
13 Limites sacrées : ce lieu németon allait devenir la “cour” du Château Fort/ Bourg (Wallburg), et
même la Haute-Cour, ce pourquoi le Hof des Germains est si semblable à leur Höj/ Hag “Tertre
sacré”: le Jarl maître des lieux sacrifiait en son Hof comme un Romain en sa villa…
14 Brocéliande : Koat-Brec’-hel-lean “la forêt de la puissance druidique”.
15 Gaule : en vieux nordique Valland.
7
16
« On dispose maintenant d’un témoin remarquable du niveau élevé de ces connaissances,
grâce au déchiffrement du calendrier celtique trouvé à Coligny (…) L’analyse
montre… qu’il s’agit d’un système tout à fait original, plus précis que celui du calendrier
républicain romain et des autres calendriers contemporains. Son établissement
à certainement nécessité de nombreux siècles d’observations astronomiques et de longues
mises au point à l’aide de savants calculs. » Venceslas Kruta, revue L’Archéologue
N°4, Fev. 1994. (cf. aussi § Stonehenge supra + art. Astronomie* et Ulysse*).
16 Màj 15 juin 04, vu sur <Monde des Celtes> : « Le calendrier gaulois provenant de Coligny
(Ain) est gravé en capitales latines sur une plaque de bronze de 13 cm sur 20 cm, il date du IIème
siècle ap JC et comportait initialement 2000 lignes. Ce texte rédigé en langue gauloise résiste encore à
toute traduction intégrale. Le calendrier est divisé en mois lunaires comportant alternativement 29 et
30 jours (le mois lunaire est de 29 jours et demi). La correspondance avec le calendrier solaire était
assurée par l'ajout de deux mois revenant à des périodes différentes afin que les 2 calendriers se rejoignent
au bout de 30 ans. Un mot revient souvent "Atenoux", il semble désigner la pleine lune. Des
indications journalières "Matu" et "Anmatu" indiquent les jours fastes et néfastes. Ce calendrier témoigne
des connaissances astrologiques des druides, sa complexité suppose une élaboration pluriséculaire,
il prouve aussi le maintien des traditions gauloises après la conquête romaine. »
8
« Les Druides enseignaient que l’humain se présentait sous deux aspects :
- 1° l’homme de la Fatalité, soumis au Devenir…
- 2° l’homme de la Providence17, libéré de celui-ci. Par son libre arbitre, dépendant de
son intelligence, dont il pouvait disposer à sa volonté, l’initié* devait s’évader de
son animalité instinctive pour s’élever par son savoir et ses vertus. Parvenir à un
type d’homme supérieur est un trait commun à toutes les religions européennes.
» Jean Vertemont, Dict.
César précise que les Druides* transmettaient leudr octrine religieuse* oralement.
Les aspects les plus sacrés de la formation initiatique restaient cachés et leur récits
épiques, ainsi que leurs leurs poèmes, étaient déclamés en public ou chantés, accompagnés
de musique. Leurs légendes et leurs hauts faits se transmettaient oralement
et – tout comme les “chansons de geste” qui leur feront suite – elles s’enrichissaient
en suivant les générations de bardes…
Cependant César signale que “les documents de recensement qu’il a trouvé
dans le camps des Helvètes étaient écrit en langue gauloise mais transcrits dans l’alphabet
grec”… (dont ils se servaient comme écriture* cursive, c’est à dire profane).
Mais, lorsque leur religion fut abattue, le sens du sacré* qui poussait à respecter
une fidélité de l’esprit du texte (cf. “sacra” in art. Magie*), se perdit. Les procédés
littéraires d’embellissement liés à une nouvelle ambiance culturelle et à un
“renversement des valeurs*”, allaient gravement les pervertir…
« Ce que fut le Druidisme originel, nous avons des difficultés à le savoir. D’abord, à
cause de ce qu’on a appelé le tabou de l’écriture. Autrement dit le fait que les Druides,
qui n’ignoraient pas l’écriture, ne lui confièrent pas leur enseignement. Ensuite, à cause
des persécutions romaines telles que le décret pris sous le règne de Tibère, contre les
Druides, et l’interdiction faite par l’empereur Auguste à tous ceux qui voulaient devenir
citoyens romains de pratiquer les rites* et d’adopter la Philosophie de nos Pères.
Enfin à cause des persécutions chrétiennes qui parachevèrent cette oeuvre. À noter que
les autres religions païennes subirent le même sort. » Barde Breudeur, revue Message
N°5, 1988.
« Le “druidisme” irlandais fut schismatique dès la première heure ! Il est donc
extrêmement risqué, par voie de conséquence, de se fier aux sagas irlandaises pour pénétrer
le sens ou l’histoire du druidisme continental, comme le firent tant de celtisants
après H. d’Arbois de Jubainville. » A. Savoret, Visage du druidisme, p.29.
Les jeunes impétrants partaient en stage pour être initiés* par des druidesses,
sur les plans guerrier, magique, philosophique, traditionnel… et sexuel : là, elles leur offraient
“l’amitié de leurs cuisses” (cf. art. Sexualité*), un jour de pleine lune, à Anglesey18
(Môn/ Mona où officiaient les déesses de la Lune Diane), île qui fut incendiée et
tous ses initiés égorgés par ordre de César (!), digne précurseur du christianisme. Cette
Terre de Mona (–> Mona’s terre), qui était un centre spirituel celtique, druidique, fut
« détruit par les barbares Romains qui assassinèrent ainsi la plupart des philosophes de
17 Providence : allégorie de la Sagesse divine qui gouverne les gens et le choses. » Dict. Vertemont.
18 Les Angles venaient d’Angeln, au sud du Schleswig-Holstein…
9
la pensée et de la civilisation celtiques. » J.-P. Persigout.
« Sur le rivage, se tenait l’armée ennemie, compacte, hérissée d’armes. À travers
champs courraient les femmes semblables à des furies, en vêtements noirs, les
cheveux épars et torches à la main (pour signaler la “fin du monde”)n. Autour d’elles,
les druides, les bras levés au ciel (en invocation, tels Atlas)n, se répandaient en
“affreuses” prières. » Tacite. On appréciera le style péjoratif du “journaleux propagandiste”
attitré de César !
Un des “quatre druides primordiaux” s’appelle… Esras19, il “enseigne dans
une des Îles du Nord du Monde, Gorias20 dont il est le Maître ! Un autre, Semias, visite
une de ces îles, Murias – Muir, Mor, mer – d’où vient le chaudron de Dagda”
(Gundestrup?). On dit aussi que les trois Druides Primordiaux sont “Savoir, Recherche
et Connaissance”…
Le père de tous les druides est le Dagda des Tuatha de Danann : « Le Dieu des
Druides (dé dhruadh) porte le nom de Dagda, le “bon” dieu ou le “très divin”. Père
de Brigitte, la déesse des filid (bardes)n, il est l’ancêtre des “trois dieux primordiaux”
(Tuatha Dé Danann), Brian, Iuchar et Iucharba, qui sont aussi des Druides car, en fait :
“Tous les dieux sont druides,
Comme tous les druides sont dieux”
Mais aussi : « …Dagda était un harpiste réputé. » Roger Hervé, Nouvelle École,
N° 17, Mars 1972. Voilà qui est très apollinien*…
« Le Druidisme apparaît… comme la quintessence de la religiosité celtique,
comme une forme européenne du chamanisme 21 originel… En effet, le Druide, à l’instar
du chaman* asiatique…, cumule les fonctions de prêtre, magicien, devin, médecin,
éducateur, poète, mais aussi juge22 . Et si César a pu dénombrer trois castes (niveaux,
fonction*)n dans le corps sacerdotal celtique, à savoir les ovates (devins), les bardes
(poètes) et les druides proprement dit (les conseillers), il semblerait que ces derniers
soient versés sur les arts et les sciences sacrées de l’époque – d’essence religieuse et
non profane – à la différence de l’éducation de l’honnête homme de la Renaissance, al-
19 Esras : curieuse parenté – phonique pour le moins – avec le personnage biblique Esdras qui
édicte ce précepte « Séparez-vous des femmes des pays » ; curieuse parenté aussi des noms de ces
druides avec Semiazas (demi Ase?) que nous trouvons dans la Bible, au Livre d’Hénoch…
20 Gorias : où l’on retrouve la racine “gor” qui figure dans Gorgone et Georgios le laboureur…
21 Chamanisme : Ch. J. Guyonvarc’h conteste, dans son livre Magie, Médecine et Divination
(Payot), « l’importance de l’influence pré-celtique sur le Druidisme et le terme même de
“chamanisme” bien qu’il ait pourtant été proposé par d’autres universitaires (cf. son Introduction).
Ce terme est effectivement mal adapté pour définir les cultes de l’Âge du bronze car faisant référence à
une réalité contemporaine différente. C.J. Guyonvarc’h en apporte quelques exemples tirés de son
étude des textes mythologiques irlandais. Est-il préférable de parler de cultes mégalithiques ? » Message
1° trim. 98. Et, Guyonvarc’h pense même qu’il y a sans doute davantage d’éléments indo-européens
dans la religion lapone que l’inverse. Compte tenu de ce que nous rapportons, dans l’article sur
le chamanisme*, comme culture dégradé ou non aboutie : nous préférerons donc parler ici de Culture
Mégalithique… Solaire !
22 Dans leur fonctions juridiques, les druides sont appelés Saronides.
10
lant de “l’Ogham23 ” aux lois coutumières, en passant par l’étude médicinale des plantes
et l’astrologie* (cf. aussi l’article Runes*)n. On sait même que : « les anciens druides
avaient l’habitude d’observer le passage des étoiles dans le ciel depuis le bas
d’une cheminée creusée dans le sol, donnant naissance au vieil adage “la Vérité repose
au fond du puits”. » Nigel Pennick, Magie du Nord, Pardès.
« Le Druidisme est la seule doctrine européenne qui ne soit pas d’origine
orientale. » Ferdinand Lot
A« l’égard des druides, Rome, pourtant si tolérante, mena une politique répressive,
malgré l’intégration des Dieux gaulois 24 [taranis.pdf] dans le Panthéon
romain, en raison même du rôle d’éducateurs des guerriers et des princes, et
par conséquent d’éveilleurs des peuples que ceux-ci, pourtant isolés, pouvaient jouer.
« Au contraire, la christianisation fut rapide grâce à l’absorption d’une bonne
partie du paganisme* druidique – plus tourné vers un au-delà que le paganisme hellénique
– dans le catholicisme médiéval ; ainsi la vénération (Veneris, Venus)n de la
Vierge-Noire* (2ème # art. Déesse Mère*)n reprise dans le culte marial, l’initiation*
guerrière d’origine celtique et germanique transmise à la chevalerie (cf. art. Blasons*)n,
ou encore les arts sacrés* et les rites* hermétiques du Compagnonnage des bâtisseurs
de cathédrales – ces francs maçons* dont le symbole* est un soleil rayonnant au centre
d’une roue solaire – attestent de ce passage : de fait, bon nombre de moines gaéliques
et irlandais étaient d’anciens druides “reconvertis”, ce qui posera par la suite
quelques problèmes avec la hiérarchie catholique et romaine et explique en partie le
schisme gallican.
« Vite absorbé, le Druidisme disparaîtra peu à peu, réduit à des formes dégénérées
de paganisme rural christianisé ou de sorcellerie* paysanne – les rebouteux et autres
guérisseurs ne sont-ils pas finalement les descendants des anciens druides ?
Ce n’est du reste pas un hasard si la littérature fantastique se développera surtout dans
les pays celtisants et anglo-saxons, mondes peuplés de mythes*… » J. P. Berthot,
Combat Païen (B), N°13.
L«e s métamorphoses par lesquelles passent les héros de certaines histoires, et
qu’on a cru parfois, à tort, être la preuve d’une croyance à la métempsycose, sont en
effet des matérialisations de concepts, des symboles de l’appartenance de l’être à l’univers
entier.
23 Ogham : alphabet dit “magique*”, similaire à la cryptographie de type Stavrunen utilisée dans la
runographie* sur hampe des germano nordiques après les interdits de l’Église*. Cet alphabet (ou son
prédécesseur) a été inventé par Ogmios/ Lug…
24 Dieux gaulois : Si vous voulez lire un court extrait du CD Universalis (pub gratuite) concernant
le Dieu Taranis cliquez dans le texte sur [taranis.pdf] en bleu !
11
« Lorsque Taliésin25 nous dit : …”J’ai été lance étroite et dorée, j’ai été goutte
de pluie dans les airs, j’ai été la plus profonde des étoiles, j’ai été mot parmi les lettres,
j’ai été livre dans l’origine, j’ai été lumière de la lampe…”» (Jean Markale, L’Europe
païenne, Seghers.), il décrit ici les phases initiatiques de son enseignement druidique
: en premier, j’ai appris les arts martiaux et à forger une lance, puis à prévoir la
pluie – la météo – l’astronomie*, la cosmogonie, l’alphabet, l’écriture* et enfin l’éloquence
pour enseigner moi-même ! Si Girflet et Goewin sont “transformés” en loup
et louve et engendrent Bleidwn le louveton26, cela représente simplement une initiation*
au Druidisme.
« On devenait druide par une sorte de cooptation, après une initiation et un
long apprentissage, avec l’accord des druides en fonction. » J.-L. Bruniaux, Les Gaulois,
Errance, 1986.
« On a écrit beaucoup de sottises sur les druides, la vérité étant que l’on ne sait
que très peu de choses à leur sujet. Ce sont avant tout des prêtres*, mais aussi des philosophes
et des savants. Leur influence sur la société celtique est considérable en Irlande
comme en Gaules, “les druides parlent avant le roi”. Auprès du souverain ils
jouent un rôle comparable à celui qu’occupera, à l’époque chrétienne, le chapelain ou
le confesseur. C’est à eux que revient l’éducation des jeunes nobles, et l’on peut sup-
25 Taliésin : “Beau Visage” (cf. art./ Europe*), “Belle Valeur”, ou encore “Front Brillant”
(Persigout) voire même “Front d’Argent”. Cette hypostase de Lug est sans doute restée dans notre
marionnette Guignol (de “guigner” espionner –> satyre des moeurs relâchées, spectacles éducatifs)
parmi les personnages traditionnels du théâtre populaire de marionnettes tel Gnafron le guignol Lyonnais
(Lugdunon exige) !
En effet, parmi ces personnages traditionnels se trouvent Harlequin qui est une des figures
d’Odhin/ Wotan* menant “la Chasse Sauvage” ou la Mesnie Harlequin. Il est le compagnon de Pierrot
“l’homme blanc” devenu notre “clown blanc” : figure-t-il les fantômes de l’hiver, les saints de
glace, contre lequel il faut se défendre avec une baguette végétale, un caducée* symbole de fertilité et
avec la “torche de lumière” hélané, devenue chandelle de la Chandeleur, ou est-il une figuration des
“gris”, les “dieux” couverts de limon par le raz de marée boréen comme les Gilles de nos folklores
nordistes, héritiers de ces blancs Gilles issus d’Halloween (“tous blancs”). Les couplets coquins de
notre chanson populaires “Au clair de la Lune” nous cachent cela, mais ils nous cachent aussi Diane et
ses rites* orgiaques de fécondité. De symboles*, ils sont devenus les personnages – incompris actuellement
– du théâtre populaire de l’Italie celtique, la Comédia del Arte – forme théâtrale italienne
basée sur l'improvisation (acrobaties, pantomimes, lazzi, etc.), à partir de canevas et de personnages
(“masques”) traditionnels (Arlequin, Matamore, Pantalon, Scaramouche, entre autres) Larousse. Et
avec Pulcinella devenu Polichinelle et quelques autres Fracasse, rajoutés au fil des ans…
26 Louveton : terme toujours utilisé par les Maçons*. Mais pourquoi parler des Maçons dans un livre
sur les traditions et le folklore des fêtes* du 1er Mai ? Tout simplement parce qu’on aurait pu attendre
de la période révolutionnaire une réactivation de ces merveilleuses fêtes*, dans le but essentiel
de rétablir un lien* avec notre culture ancestrale et, de plus, ceci aurait permis de re-lier une communauté
passablement déchirée par les événements récents (déchirure qui devait, malheureusement, perdurer
jusqu’à nos jours et dont notre pays semble s’être fait une… spécialité) !
Héritiers (putatifs) des Corporations des bâtisseurs de cathédrales, se voulant en tout cas les héritiers
de leurs “secrets”, ils auraient tout au moins pu conserver leur neutralité vis à vis de fêtes* dont
les sources païennes sont incontestables, eux qui s’appuyaient sur des Antiquités cousines mais étrangères
pour tenter de réformer une société bloquée, et ce, en gardant le soucis de la fidélité à nos propres
racines… Mais il eut fallu pour cela se pencher sur les origines de la fête* et faire un travail de
reconstruction en profondeur. Cela fut tenté par les Fédéralistes qui avaient conservé le rite* de l’Arbre
de Mai dans leurs fêtes populaires printanières, avant que les Jacobins de Paris (déjà le
“Microcosme!”) ne noient leur tentative dans le sang : ils étaient pourtant Maçons, donc partisan de la
Révolution, les uns et les autres !…
12
poser qu’ils formaient les colonnes vertébrales autant que les esprits. Mais leur doctrine,
du fait de la christianisation, ne nous est pas parvenue. Cela a autorisé les suppositions
les plus extravagantes. “Toutes les organisations existantes, se réclamant du
druidisme sont des créations ex-nihilo, sans aucune valeur traditionnelle” (Le Roux-
Guyonvarc’h).
« …Il est très probable que le corps sacerdotal druidique prolonge structurellement
une organisation de type indo-européen* (illustrée par l’Inde védique et, dans
une moindre mesure, chez les Romains). Mais il n’est pas moins vraisemblable que
cette organisation sacerdotale a assimilé, voire mis au premier plan, des conceptions
idéologiques et un système rituel hérités des civilisations mégalithiques pré indo-européennes
(lesquelles, à leur tour, plongent peut-être, dans la magie* de l’Âge du
Renne, au Paléolithique supérieur). » Nouvelle École, N° 17, Mars 1972.
L es druides sont les pendants des Brahmanes des Indes et leur tendance commune
à la métaphysique peut s’expliquer par leur parenté ancestrale : les Celtes goïdéliques
vers l’Orient et les Gaëls/ Goïdels vers l’Occident. De nombreux échanges ont
eu lieu après la séparation, témoin la confusion que firent les Grecs entre Kymry
“Gallois” et Cimmériens27 (de Crimée28 ). On dit aussi que Jésus le Galiléen/ Galate
– ou son frère jumeau Jacques – était allé aux Indes après avoir abandonné la secte des
Esséniens… d’où son coté “non violent”, si différent de la mentalité des zélotes hébreux
de l’époque royale. (voir au sujet de ce jumeau zélote le livre de Robert Ambelain,
Jésus ou le mortel secret des templiers, Laffont l970. )
Ce que la citation suivante, de Patrick RivièreL (e graal, histoire et symboles,
Rocher, 1990) complétera : « Rama fut le nom initiatique du guide éclairé de la nation
celte qui entrepris l’exode en Orient des druides orthodoxes refusant de se plier à la
religion schismatique instaurée par les druidesses. L’épopée fut sans doute à l’origine
du Ramàyanà : texte de la philosophie indoue29 [celtindu.pdf], la tradition occidentale
n’ayant donc rien à envier à l’orientale ! Rama, en sanscrit, signifie le “bélier” : celui
qui conduit le troupeau. » Et nous penserons à la racine germano-scandinave ram qui
signifie “corbeau” ! (par ex dans Bercht-Ram qui a donné Bertrand, “le Brillant
Corbeau”).
Les Druides, en tant que prêtres* indépendants,s emblent n’avoir jamais existé
chez les Germains qui concentraient pouvoir spirituel et temporel dans la première
fonction, celle du Roi-Guide, puis dans celle de l’Empereur, toujours élu sauf, plus tard
après leur christianisation, chez les Francs Saliens (cf. art. Salasses*, Thalassa), nos ancêtres
directs…
Par contre, la troisième Fonction* n’est jamais citée chez les Celtes, mais cela
est peut-être dû au fait que tous les textes sont postévangéliques et bien tardifs, époque
où les clercs rivalisaient avec les nobles, et où les serfs ne comptaient plus, à commen-
27 Les Cimmériens récents sont les Cimbres, qui avec les Teutons (du celtique teuta, “peuple, tribu,
cité, Ciotat”) font partie des diverses peuplades “d’envahisseurs” germaniques de la Gaule. Ils
furent défaits par Marius en 101. Leurs ancêtres ont-ils peuplé la Crimée ou était-ce l’inverse ?
28 Crimée : en letton grim (krim) : “sinistre”. Ce qui veut dire “s’enfoncer dans l'eau, submergé…
29 Indoue : si vous voulez lire maintenant le supplément “Les cultures hindoue et celtique n’en
font qu’une, par le Druide Belenios Ategnatos (transmis par <fdes1@hotmail.com >) Cliquez sur le
mot [celtindu.pdf] en bleu dans le texte…
13
cer par ceux qu’on appelait les “frères convers”, serviteurs 30 (serfs) convertis, mais
non moines !
Dans la revue Ordos, N°2 d’Août 1994, Alain Larmet parlant de The christian
druids de John Minahane (Sanas Press, Dublin), dans la critique des nouveaux livres,
nous dit : « L’auteur concentre son analyse sur les “file” (chevaliers)n auxquels s’opposèrent
les prêtres à partir de la fin du VIIème siècle. Il prouve, citations à l’appui
combien le latin était inadapté pour traduire les textes irlandais, et combien des
mots ont été cachés ou remplacés, des phrases transformées, entraînant le lecteur
sur de fausses pistes… »
« Le seul mérite de ces collèges “druidiques” (modernesn,) créés dans la ligne
de l’érudit gallois Iolo Morganwc, est de provoquer une recherche sur la question et
de proposer certaines réponses. On ne peut en dire autant malheureusement, d’un certain
nombre d’individus qui, de leur propre chef, s’intitulent druides, s’habillent de longue
robes blanches, se prétendent inspirés par la divinité et accomplissent des rituels
qui sont autant de simagrées sans fondement ni valeur. Cela ressort, sinon de la malhonnêteté
intellectuelle, du moins du délire d’imagination le plus aigu. » Jean Markale,
Dolmens et Menhirs, La Civilisation Mégalithique, Payot 1994.
I l n’en demeure pas moins dans le folklore breton des éléments de spiritualité
druidique, tels l’âme qui quitte le corps sous forme d’un moucheron elfe* (ou d’une
souris blanche) et la présentation de l’arbre des âmes à la Toussaint Samhain sous
forme d’un If chargé de pommes, qui rapproche deux éléments parents, l’un germanique
et l’autre celtique, ce qui nous ramène à notre sujet, l’arbre cosmique que figure
festivement notre Arbre de Mai. »
Le Mot du Druide :
Avoir l’esprit clair,
c’est savoir et comprendre
qu’il y a en toute choses
un degré d’incertitude
qui doit être accepté…
Mise à jour du 26 fév. 04 proposée par <brice.mathieu@tiscali.fr> Vu le 26 fév.
04 sur Larecherchearkéo373.doc : « Les archéologues n’ont jamais retrouvé la
moindre sépulture de druide. Toutefois, la fouille, depuis deux décennies, d’un grand
nombre de sanctuaires de la Gaule celtiques permet de mieux connaître les lieux où ils
officiaient et les actes qu’ils pratiquaient.
Les fouilles ont-elles changé notre perception de la religion gauloise ?
JEAN-LOUIS BRUNAUX : Avant les premières découvertes de sanctuaires, il y a
vingt-cinq ans , on ignorait même que les Celtes de Gaules avaient des lieux de cultes.
Selon un mythe tenace, on pensait que les Gaulois étaient de " bons sauvages " qui
pratiquaient des sacrifices en pleine forêt et se contentaient de lieux de culte naturels,
analogues à ceux utilisés au cours de la préhistoire, telles les hauteurs ou les grottes. En
fait, nombre de leurs sanctuaires étaient des constructions élaborées et presque toujours
orientées dans des directions astronomiques. Selon les régions, les manifestations
du culte pouvaient varier, mais on sait désormais que les gaulois pratiquaient une reli-
30 Serf : ce qui est la forme chrétienne de l’esclavage des indigènes… gaulois ! Lire à ce sujet un excellent
article du druide Bellocoudios in Message N° 47, revue du G. D. G.
14
gion riche, avec des sanctuaires, des objets et des rites qui, en complexité, n’avaient
rien à envier à ceux des religions méditerranéennes contemporaines.
D’où vient cette religion gauloise ?
JEAN-LOUIS BRUNAUX : Ce n’est pas une religion philosophique avec une vision
eschatologique poussée, comme chez les grecs par exemple : elle est très proche de la
nature, où elle puise ses fondements. Son origine, vraisemblablement plus orientale que
grecque, se reflète au niveau des divinités, qui n’ont en général pas de forme humaine.
Le panthéon gaulois, mal connu, n’est pas hiérarchisé, chaque tribu ayant ses propres
dieux tutélaires.
Que sait-on des pratiques cultuelles ?
JEAN-LOUIS BRUNAUX : La Gaule celtique n’est pas unie. Elle est divisée en tribus
souvent nomades de plus ou moins grande importance. De ce fait, les manifestations
du culte varient géographiquement. L’un des vestiges architecturaux les plus impressionnant
est le grand sanctuaire celte, du type de celui que l’on a retrouvé à Ribemontsur-
Ancre, dans la Somme. Mais ces sanctuaires, toujours entourés d’une palissade ou
d’un fossé, n’existent pas partout en Gaule. Les pratiques ont évolué aussi au cours du
temps. Chez les peuples gaulois de Belgique, le culte est marqué d’influences archaïques,
avec d’importants sacrifices d’animaux et des offrandes d’armes. Plus au sud en
Bourgogne et dans le Lyonnais, l’influence romaine se fait sentir dès le II siècle av.J.C.
: dans les sanctuaires où l’on déposait autrefois des armes, on dépose alors des amphores
et des céramiques. Cet affaiblissement des symboles guerriers témoigne du remplacement
de la société guerrière gauloise par celle commerçante gallo-romaine 31 . »
Propos recueillis par Phillippe Pajot.
La sagesse du druide :
La voie du chercheur en druidisme est de se souvenir que l’animal
Est proche de l’Incrée par son innocence,
Et les Dieux le sont par leur intelligence.
Ces deux voies peuvent être choisies par l’homme.
La voie de Cernunnos est celle de l’animalité dans l’homme.
La voie d’Ésus est celle de la divinité dans l’homme.
Mais, l’homme doit préférer la troisième voie, celle de l’équilibre,
Celle de son incarnation, le chemin de la Déesse : la voie d’Épona.
Màj du 15 juin 04 : Voulez-vous lire maintenant l’article de E. A. Holmes traduit par
31 Gallo-romaine/ Courriel 2-2-4 de Slan (GAULES@yahoogroupes.fr) : « Vois tu
Tristan, le Français à raison lorsqu’il parle de civilisation GALLO ROMAINE, le premier terme étant
le plus important en non pas subsidaire. Après notre grande défaite, nous Gaulois, nous avons participé
à la direction politique de Rome et de son empire. Mais ce n'était que le dernier niveau
d'inclusion de nos ancêtres Gaulois dans ce qu'était Rome.
Dès la fondation de Rome, des Druides officiaient à Rome. Et si un jour tu te pose la question :
pourquoi Rome devait elle composer avec les druides et les Gaulois ? La reponse est parce qu ils
étaient incontournables, à tous points de vue : surtout technique et scientifique si je minimise le côté
commercial et maritime! Les fenetre romaines recevaient du verre plat de Arelatte/ Arles. Les Romains
comme les Gaulois buvaient dans des verres en… verre, semblables aux nôtres (cf la collection
CNRS “gallia”), etc.... Mais, à trop vouloir nier la réalité elle s’impose d’elle même et il suffit de
creuser pour trouver ! » Arthur ;o)
15
notre ami Slan’a GAËL (GAULES@yahoogroupes.fr) : Celtes* et Druides, qui
étaient-ils ? Vu sur http://www.theosophical.org.uk/CeltDruiHolmes.htm ?
Cliquez sur le bouton [celtdruh.pdf] et retour dans notre article!
*********
PARENTÉS
Les Romains : Ils nommaient les Celtes Galli et firent de nombreux emprunts à leur
langue car les péripéties historiques de nos deux peuples s’entrecroisent fréquemment.
C’est pourquoi les rapprochement avec les textes des Romains – péjoratifs, puisque
impérialistes – permettent aussi de boucher des trous en ce qui concerne la connaissance
de la Gaule et de la Germanie* (en se rappelant que ces deux noms nous
viennent des Romains).
Mais, « De la conquête de César jusqu’aux Invasions, l’histoire, très influencée
par les textes latins, présente souvent la Gaule comme un simple appendice de Rome.
C’est faire abstraction de la résistance de la civilisation celtique face à celle des envahisseurs.
Rome tente une politique d’assimilation qui rencontre de véritables obstacles, allant
jusqu’au soulèvement. Ainsi au IIIème siècle, des nobles gaulois tentèrent de faire
sécession. La pax romana se révèle être, grâce au travail de l’historien, un véritable
mythe*. » Présentation de l’éditeur du livre de Maurice Bouvier-Ajam, Les empereurs
gaulois, GLM 2001.
Les rapprochements avec la Grèce : Ils ne sont pas encore très à la mode et, pourtant,
les populations "indo-européennes" post-diluviennes qui sont comprises entre le
Pont-Euxin et l'Irlande en passant par le Sud de la Méditerranée et l'Espagne, les Éburons
goïdéliques32, portent la même culture, les mêmes mythes que les Brittoniques ou
que les Celtes nordiques, avec des variations, des adaptations ou historicisations ethniques,
c’est à dire régionales. C’est pourquoi on a souvent l’impression en Grèce de se
trouver dans une Grande Celtie ou une pré-Celtie. D’ailleurs, les Celtes ayant aussi envahi
la Grèce, il y eut retrempe ethnique et culturelle de cet élément archaïque…
Les Berbères* ? « Dans cette riche famille issue de Tiut (cf. Tuatha)n, le “cours des
saisons” (le Cercle de l’année, le zodiaque)n est lié à un usage très solaire des Maître
Sons (a.e.i.o.u*)n et des caractères de l’Alphabet des Ères (Signes, Précession in Astrologie*
nordique et Suite sacrée*/ Trinôme runique*)n. “L’homme zodiacal” traverse
les “maisons” du Ciel en s’alliant successivement aux voyelles sacrées du pourtour céleste,
où elles correspondent aux couleurs des saisons (cf. Bifrost et Iris)n, des jours et
des heures, aussi rigoureusement qu’un cadran solaire kulde. Et cette alliance revêt
une forme culturelle solaire (i.e. cultuelle)n concernant conjointement l’Eau, la Terre et
la Mère : Ma, Amma, Yemi, Imma, Omma, Ummu. Ces formes, toutes correspondantes
à la religion et à la langue originelle, fixée dans l’Atlas par les Tiut, subsistent également
dans le Kabyle : Aman et Imin y signifient deux natures d’Eau, de Imma “la
mère”. Dans ces langues, ainsi que dans le Touareg et dans le Tamâcheq, Ammas correspond
à “milieu” et à “minuit”, c’est à dire au point médian inférieur du cycle so-
32 « Les Goïdels étaient les "Fils de Mile" de la mythologie irlandaise, "des guerriers professionnels
qui vainquirent les Tuatha de Danann, lesquels devinrent dès lors les habitants de l'Autre Monde
Sidh*, ils sont restés des Dieux*. » C. Le Roux-Guyonvarc'h.
16
laire journalier. » R. Montaigu, ß.
MàJ: Concernant l’amazigh qui est la langue des Berbères, un correspondant internet
nous précise par e–mail : « Bonjour, J'ai parcouru un peu vos textes sur la mythologie
germanique et j’y ai vu les comparaisons toponymiques de mots avec du grec, du latin
et d’autres langues mais, je trouve dommage que les chercheurs ne pensent pas au...
berbère*, car dans cette langue il y a un nombre inouï de racines répondant à bon
nombre de vos questions. Quelques petits exemples : Eddas “traditions”, en berbère
l'edda “la tradition” ; les Ases en berbère : elsasse (cf. le nom de l’Alsace en germanique
Elsass)n ; assalas “fondation, colonne qui soutient”, et oui : Atlas ! (comment ne
pas penser ici à notre mot français “échalas”)n. Voilà, je vous ai mis la puce à l'oreille
pour vos recherches, je vous recommande donc à ce sujet le site
http://www.amazighworld.com car beaucoup de mots des mythologies du monde ont
un sens en berbère (cf. article*). » <metref.baya@wanadoo.fr>.
Màj 19 juin Ulysse et les teuta gauloises, extrait (cf. art. Ulysse* décrypté) : Lors
de son voyage, notre “rouquin en colère” «« arrive alors chez les “géants” Lestrygons,
les Lestrygiens ou Oestrygiens33. Mais le récit d’Homère, confondant pays et
gens par un effet littéraire digne (ou héritier) des contes à la veillée, les rend responsables
de cette catastrophe pour blanchir l’amiral Ulysse qui n’est pas encore très fort
– voire même nul – en navigation océanique et qui plus est, est hauturière :
“Les Lestrygons, qui étaient des fils de Poséidon,
dévorèrent plusieurs compagnons d’Ulysse”.
33 Oestrygiens : Pillot nous propose Oestrygaëls, les Gaëls de l’Ouest (ce sont les Celtes Westiques),
ce qui est très vraisemblable en prononçant Ouestrygaëls, comme on dit Ouesta en lisant Vesta.
17
Mais, ceci portera grand tort aux habitants duf a“meux port de Lamos” 34 ,
traités d’anthropophages à tort et seulement pour fournir un “alibi” à Ulysse !
Étaient-ce là, les Osismes35 qui habitaient les Cornouailles bretonne (Kemper,
Carhaix) et britannique, une peuplade qui, plus tard fut bien connue des Romains ? »»
Quelques compléments :
Monnaies* : on consultera l’article séparé où quelques monnaies de diverses teuta/
tuatha sont représentées (quand elles ont un rapport avec l’Astrologie* nordique)…
Rappelons que les Gaulois étaient très ingénieux : grantdosn neliers, inventeurs
de la charrue à coutre et d’une moissonneuse appelée… Avalos dont on peut
voir un exemplaire exposée au Musée de Trèves (D) ! Le savon fut inventé par les
gaulois dit-on… et sans doute faudrait-il remonter quelque peu dans le temps vers leurs
ancêtres ou leurs cousins nordiques car la racine germanique d'origine frisonne sapo se
rapporte à un mélange de graisse animale et de cendre (potasse) qui est la base du savon
et, accessoirement, colore les cheveux en roux36 .
«L ’ensemble de toutes leurs Connaissances et les traces matérielles qui en res-
34 Note r.t : Lamos que je n’ai pu avec regret situer géographiquement mais, ce pourrait être :
1 - Soit, si l’on se réfère aux noms des arbres en celte où Lamos est un “orme”, celui de “la tribu/
teuta des ormes”. Ainsi, ce “célèbre” port de Lamos serait celui de la tribu des Leimovices, c’est à dire
les “Guerriers de l’Orme”. Signalons aussi que le mot gaulois lamis signifie “hache” (cf. labrys in art.
Labyrinthe*) : rien de tel pour “trancher le cours du destin” d’Ulysse (Alexandre en fit autant devant
Gordias).
D’autre part il faut se rappeler que le nom du cheval d’Arthur dans le Mabinogion de Kuhlwch et
Olwen est Lamrée, et que le mot grec leimônés signifie “prairies”, les “vertes prairies”, les “îles bienheureuses”.
Vous voyez , tout comme dans l’article Atlantide*, nous tournons autour du Po(r)t qu’il
ne faut pas citer car, englouti par les Dieux, sans doute est-il tabou !
2 - Soit d’un qualificatif, car une Lamie est un spectre, certes, mais aussi un requin : “Les dents de
la mer” et cela vous transforme en spectre en un tournemain ! De notre point de vue si “partisan”, ceci
nous ramène encore au monstre Céta et au Narval* du Maglemose…
3 - Les Romains avaient une fête* funèbre des Lémures le 13 Mai, destinée à “apaiser les âmes des
mânes* (les “bons” morts), et “les dieux savent” s’il y en eut dans la région au moment de la Grande
Submersion boréenne ! Il se pourrait donc que, fidèle à son cryptage et à l’usage conséquent des métaphores
(kennings), Homère ait ici parlé du “célèbre port”, secret ou englouti : Noatun-Atlantis…
La date de la fête* des Lémuries pourrait correspondre à la chevauchée fantastique de la nuit de
Walpurgis ou au retour des Noirauds/ Saints de Glace (cf. Précession, in art. Astronomie*).
4 - Une autre précision nous en rapproche à nouveau : la gigantomachie grecque (qui est le pendant
du Ragnarök nordique) met en scène des Hécatonchires ou “cent mains” or lam, en irlandais, signifie…
“main” (cf. lamfada)! En grec lamia signifie “glouton” ou “sensuel” mais, le verbe allemand lahmen
signifie “paraliser”…
35 Osismes : ou Osinii “ceux du Daim” (celte Oisin), penser à la Nébride, aussi appelés Osismiens.
Màj du 7 déc. 03 : Osismes que Strabon nomme Ostimiens, copiant Pythéas le Phocéen qui visita un
peu plus tard notre Bretagne et décrivit ce peuple ainsi que ses îles : Uxisama/ Ouessant entre autre…
(cf. l’excellent site <marseille.pytheas.fre.fr>)
36 Roux : ceci nous ramène à un autre de nos “dadas” : les Celtes et les Germains* avaient des parents
communs et étaient fort peu différents, mais les Romains, puis l’Église*, se chargèrent de fracturer
cette parenté : “diviser pour régner” ! Ce n’est plus aujourd'hui qu’un résidu d’une idéologie détestable
et castratrice et, si nous voulons “faire l’Europe”, alors rassemblons nous sous la houlette/ lituus*
de la Culture de nos grands parents de la Litauia, l’Europe depuis les Celto-Germains jusqu’aux
Gréco-Latins !
18
tent sont assez importantes pour faire dire au plus grand historien allemand G. Wilke
[Vom Ursprung der Schrift (les origines de l’Écriture), Vetter, Rochlitz, D] que “c’est
à l’Ouest qu’est le berceau primitif de toute civilisation intellectuelle de l’Europe”.
Des Éburovices… au nom des Hébreux ?
Avant de terminer cet article, nous aimerions faire part à nos lecteurs d’une curieuse
proximité phonique entre le nom des Celtes Éburons (Éburovices pour les
Latins) et celui des Hébreux (Apirous) : ce rapprochement nous a été suggéré par leur
nom italien, Ebro37 , et par le nom d’une rivière et de sa vallée en Palestine (philistine)
l’Hébron, nom qu’on retrouve dans toute l’Europe occidentale et, singuliérement, au
sud-est de Grenoble :
O n sait que les Éburovices/ Éburons goïdéliques ont repeuplé l’Occident crépusculaire
Érébos (!) après le déluge* boréen, soit en remontant la vallée du Danube
et les îles du Sud européen, soit par l’Asie Mineure, la Lybie, l’Ibérie (E) par la vallée
de l’Ébre – tous lieux auxquels ils ont donné leur nom au passage et c’est aussi l’ancien
nom de la Géorgie38 !
Màj du 15 juin 04 : Voulez vous lire maintenant un intéressant article vu le 23 fév.
sur le site <celtibéria.net> : Paises celtas o atlanticos, “Pays celtes ou atlantiques” ?
Traduit pour <racines.traditions.free.fr> par Slan’a Gaël/ Gaules@yahoogroupes.fr
Cliquez sur ce bouton [celtatla.pdf.] et retour dans notre article !
(…Ceci est aussi, en partie, l’opinion de Michel Trégue, in Bretagne magazine, n° 7,
janv. 2000, pour qui : « Les peuples considérés comme celtiques seraient en fait des
peuples qui se seraient “auto-celtisés” en adoptant une civilisation nouvelle… »)
C h ez nous : en Neustrie où ils donnèrent leur nom à Éburacum/ Évreux, en
Normandie avec les rivières Avre, Évron et Eure ; dans les Alpes où nous les retrouvons
à Embrun/ Eburodunum et dans le nom de notre rivière dauphinoise Ébron
qui se jette dans la retenue du Drac au Monteynard, à une trentaine de kilomètres en
amont de Grenoble (sentier de découverte de Tréminis). Éburons toujours à Aurolles-
Eburobriga, dans l’Yonne ; à Bram-Eburomagus, dans l’Aude, Ébreuil dans l’Allier,
Évry et Ivry dans la Région Parisienne, ainsi qu’à Ivré.
Leur trace se retrouve encore à Yverdon/ Éburodunum en Suisse, de même à
Ypres en Belgique : “C’était des Brittons restés au milieu des Celtes Belges”, tous
voués à l’If sacré* Eburo, dont la racine est contenue dans leur nom et dont le dieu
principal est Esus”. À York en Grande-Bretagne, et jusqu’en Eire/ Irlande où les con-
37 Hébreux que nous appelons “Ébro” dans cet ouvrage, comme en italien, et ce pour les différencier
du peuple composite, multiculturel et de religion israélite qui leur à succédé sur le sol cananéen/ philistin
devenu la Palestine.
38 l’Ibérie et la Colchide des Grecs), étroitement unies par l’histoire, s’étendent de part et d’autre des
monts Likhi, muraille détachée du Caucase. Màj 18 juin 04.
19
duisit Partholon39 (cf. le nom de ses cousins Parthes40), pays qu’on appela ensuite pour
cela l’Hibernie. Dans ce cas, l’initiale “H” s’est conservée ainsi que dans le nom des
Îles Hébrides. D’autres se sont installés en Allemagne sous le nom… d’Ébrons et nous
trouvons aussi leur signature entre Rhin et Main ; la cité d’Atuatucala est identifiée à
Vetschau, près d'Aix-la-Chapelle ; une autre Teuta germanique est installée entre
Meuse et Dyle, en pleine Francia batave ; et d’autres encore à Brno/ Eburodunum
en Tchéquie, ainsi qu’à Évora, Éburibritos au Portugal
L e urs lieux consacrés (bosquets sacré d’ifs) étaient appelés “des Evrus, lieux
dans lesquels des voyageurs venaient de fort loin pour y jeter des offrandes”.
E n Grèce, l’Hébraïos était un dieu-fleuve de Thrace qui donna son nom à
l’Hébre devenue la Maritza. Cette Hèbre (avec une H) est celle sur laquelle descendait
en flottant la tête coupée d’Orphée (cf. aussi le mythe* étrusque de Tégée/ Tarchiès et
le mythe nordique de Mimir), tête qui continuait à parler : elle aborda finalement à
Lesbos l’île refuge contre les tempêtes, où elle fut inhumée (de nos jours Mytilini).
Toujours en grec, Hébreux signifie “gens d’au delà du fleuve” Ébron41 .
Après la Grande Submersion atlante*, une deuxième vague acculturante de réfugiés
reprend le même chemin cependant qu’une autre passe par le Danube et
qu’une troisième chemine autour de notre Mer Intérieure vers le soleil levant : c'est le
point de vue du Frison de Hollande Herman Wirth42 dans sa colossale étude La montée
de l'espèce humaine, Diderich Iéna, 1928 (avec les lacunes normales correspondant
aux connaissances de l’époque).
Mais, au fait, pourquoi les Celtes éburons lors de leurer tour vers le Septentrion
n’auraient-ils pas suivi deux trajets ? Nous pourrions penser que les Brittoniques
reprirent le chemin du Danube (leur patrie d'origine dira-t-on plus tard…) par la route
de l’étain prétan des Îles cassitérides (brittonique), et les Goïdéliques (…les Goyims ?)
celui du Moyen-Orient, de la Lybie et du cours de l'Ébre espagnole. Mais il peut cependant
s'agir là d'une illusion d'optique due à nos habitudes "orientalisantes"
(postévangéliques) car la migration s'est probablement faite en sens inverse, depuis
la Civilisation des Mégalithes vers l’Espagne, la Berbérie/ Kabylie, la Lybie,
l'Égypte, l'Asie Mineure, l’Ionie et l'Anatolie post-Hittite où elle rejoignit le rameau
descendant le Danube et, en fin de parcours, les Indes, après l’Irak et l’Iran : cette
hypothèse a ses défenseurs ! (Ce qui n’empèche en rien qu’un rameau en soit revenu…)
On trouve, en effet, de curieux rapprochements entre les éléments occidentaux
ou indous et bibliques :
39 Partholon : nom qui évoque l’eau, (cf. Barthélémy “celui qui suspend les eaux” qui n’en est pas
l’étymologie, sauf “bien pensante”). Ces Parthes ont-ils un nom formé sur la même racine que Pard
“sauvage” ?… Pour Van Hamel (Rev. Celt. L, 217 sq.) “Partholon est un génie de la végétation”.
Je serais tenté de dire : le Dionysos ou l’Adonis des Hiberniens…
40 Parthes : ou Varques (–> ouarkès), les “exilés” (du pays de leur père), pays appelé par les Grecs
Hurkania, l’actuelle G’ourkan au Nord de la Caspienne “le Pays des Loups”…
41 Hébreux : Patrick Négrier pense que ce nom signifie “les passants”…
42 Wirth : c’est là une hypothèse qui est loin d’être dénuée d’intérêt et, en tout cas, elle devrait ouvrir
de nouvelles voies de recherches… si seulement son livre était traduit !
20
« Abraham est en réalité le Brahma 43 des Aryas de l'Inde ancienne, le Vide, le
Sans Forme, l'Être Immense (…) L'historien suédois Karl Grimberg a démontré que
Ur, en Chaldée, lieu d'où est parti Abraham, appartenait au royaume Indo-Européen*
de Mitani. Il en ressortirait que le patriarche est un Indo-Européen faisant partie
du clan des Terahites or, en sanscrit, Tara-Hita veut dire "Celui qui est envoyé, le
Sauveur". Et Saraï est Sarasvati, déesse de l'éloquence, gardienne des mondes, fille et
femme du Brahman, le Verbe, la Parole…
« Ces deux concepts divins des Indiens qui expliquent le processus de création
sont présents au début de la Genèse au travers de leurs équivalents "ouriens". » Jean
Paul Bourré 44 .
« Nous lisons dans la Bible : “Dès son arrivée en Canaan, Abraham et Saraï
font halte sous les chênes rituels de Moré. L'Éternel apparaît à Abraham, et Abraham
dresse aussitôt un autel à la gloire de l'Éternel, un Béthel/ Bétyle*, une pierre
plantée. »
Nous voilà à nouveau en présence d'éléments indo-européens : l'arbre rituel
des druides et le menhir. » Janus Meerbosch, la Migration Atlante, Ed. l'Anneau (B),
1994. Le nom du pays est lui aussi fort évocateur : la Moré…
Et, nous aimerions rajouter que, tout comme chez leurs lointains cousins atlantes,
il s'agit là d'un rite* astral, cosmique, d'orientation et d'inauguration du futur
temple*, rite courant chez leurs (encore proches) cousins Hittites : ce Béthel/ Bétyle
est un gnomon, disposé dans le tertre (németon 45) du bosquet des chênes sacrés
(cf. notre art. Astrologie* nordique)…
Màj proposée par SLAN N'A GAEL/Gaules@yahoogroupes.fr : Voulez-vous lire
maintenant le très intéressant article “Orientation & tradition orale celtique”
vu le 13 juin 04 sur le site http://users.belgacom.net/symbolisme/introductionfr.htm ?…
Cliquez sur le bouton [celtradi.pdf] et retour dans notre article…
La Bible : Gog et Magog sont, dans la Torah, les noms des Goths et de leur patrie !
Ces noms sont repris dans l’Apocalypse (“révélation”) de Jean qui, manifestement,
connaissait le déluge* nordique (qu’il a, d’ailleurs, assez bien décrit dans sa pseudo
“divination”) ainsi que la cosmogonie des Goths :
« Un feu tomba du ciel et les dévora (XX-19). J’ai vu un Ciel nouveau et une
Terre nouvelle ; le premier Ciel et la première Terre a fui, la Mer n’existe plus
(XXI–1). » Et, G. de Sède remarque : « C’est exactement le scénario du Ragnarök. »
(cf. notre article Déluges*).
C urieusement – pourrait-on dire – on retrouve aussi ces noms dans le personnage
celtique Gog Magog qui n’est autre qu’Ogmios (Lug, le “lumineux”), ce
“Dieu–Fils” qu’au Nouvel An/ Neu Helle/ Épiphania on appelle le Mac Oc !…
R a ppelons quand même, pour le principe, une opinion rapportée par Alberto
D’Anzul (in Judaïsme et altérité) : « Les Hébreux46 seraient les descendants des Habi-
43 Brahma : le Brâme du Dieu-Cerf Eikthyrnir/ Cernunnos qui domine Asgard, Hr, l'éructation
créatrice de Hropta Tyr, (la Jota espagnole) : le Logos biblique en est donc une version tardive.
Abraham : Ar Brahman…
44 Bourré précise encore que le Aï de Saraï est le mantra de la déesse Sarasvati.
45 Németon : la racine gauloise nemes signifie “ciel”. Curieusement, le grec téménos “partie du ciel
à observer”, semble en être l’anagramme…
46 Hébreux : Selon Buber (Moïse, PUF), l’étymologie du mot signifierait “instable, vagabond”.
21
rus, une population marginale évoluant autour du croissant fertile et n’ayant pas encore
choisi entre la vie sédentaire et la vie nomade. Significativement, le mot Habiru
(Apiru en égyptien) désignerait tantôt une ethnie, tantôt une catégorie sociologique, un
peu comme de nos jours le mot “Gitan”. Le groupe Habiru est composé de multiples
tribus attirées parfois de fort loin par les terres riches du croissant ertile et les populations
évoluées qui y résident. Elles espèrent y être employées comme mercenaire, ou
servir de main d’oeuvre pour l’exécution de grands travaux. L’une de ces tribus
échouera en Égypte, elle en sortira sous la direction de Moïse. »
Comme on pourra le remarquer, il n’y a rien de contradictoire avec ce que nous
disions précédemment : Éburons <–> Habiru (un fourre-tout bien pratique) quoique,
pour l’Israélien Zeev Herzog (n. 53 art. Maçons*) : l’Exode n’aurait jamais eu lieu !…
« “Il n’y a probablement jamais eu d’exode, observe Zaïr Zacovitch, car Israël
est issu du monde cananéen comme le prouve sa langue, ses mythes*, ses dieux”.
Tous les indices archéologiques montrent qu’Israël est une nation indigène de la terre
de Canaan…» P. J.-B. Les trois Moïses, Sciences et Avenir, n° 671 Janv 03.
Q uoique nous l’ignorions lorsque nous avons rédigé cet article – puisque nous
étions seulement inspiré par le nom des Hébreux en italien, Ébro, nous avons été heureux
d’apprendre par une “mise à jour” de notre correspondant
fdes1@.hotmail.com que R.M. Gattefossé avait effleuré la question dans son livre Les
Sages Écritures (Derain Lyon 1945) :
« Le nom d’Ibri donné à la langue hébraïque primitive nous ramène-t-il aux
Ibères ? Faut-il voir, dans les Ibères, un rameau de la race atlantidienne ?… »
LES SCYTHES :
22
LeSsc ythes47 qui poussent les Cimmériens48 (“ceux de Crimée”) devant eux,
leur sont très proches, et les cartes antiques nous les montrent peuplant l’Europe
centrale ; d’ailleurs, “selon Strabon, les historiens antiques appelaient globalement Scythes
ou Celto-Scythes tous les peuples du Nord” (Raimonde Reznikov, Les Celtes et le
Druidisme, Dangles, 1994.)…
Et, bien plus à l’Est, on parle des Sarmates, actuellement métissés de mongols.
La Déesse Mère* des Scythes figure sur cette plaque frontale de harnachement flanquée
de ses couvre joues en or et datée du IVe s. AEC qui a été trouvée à Tsimbalka,
Elle était sans doute l’ancêtre mythique des Scythes descendants de Skuthès, lui-même
fruit de l’union d’Héraklès49 après l’un de ses 12 exploits, celui du vol des boeufs de
Géryon, et d’une “créature locale du nord de la Mer Noire” (une Cimmérienne, de
Crimée) que l’on nommait “la Déesse Mère* anguipède”.
Mais, faisons un peu
d’iconologie au sujet de
cette image : cette Déesse
Mère qui a la tête sommée
de l’Irminsul*/ Arbre du
Monde (tel un chapiteau ionique),
à ses jambes qui se
transforment en cryocéphale
chthonien, ou en griffon
voire en Wurm/ dragon*
diluvien : nous y verrons
donc une adaptation
locale du vieux mythe indoeuropéen
qui a subsisté
chez nous – très dégradé –
sous le nom de Mélusine*…
Cette autre image de la Déesse Mère* Scythe est d’allure mixte : sirène–oiseau,
c’est donc un “esprit” ; et mélusinienne, elle est souterraine et marine… depuis la submersion
de l’Âge d’Or…
47 Scythes parents des Kushans. Ce mot scythes est-il parent de l’anglais scouts “éclaireurs”, voire
même aussi du mot “écu”, skuss ?
48 Cimmériens/ Kuméroï : on dit qu’ils revenaient de Crimée, "le pays des cumer" (c = khi/ kri)
après leur chemin inverse provoqué par la Grande Submersion atlante* boréenne.
49 Héraklès : les Scythes sont donc eux aussi des Héraclides, c. à d. des Doriens venant du Nord).
23
Héraklès-Targitaos combat le lion (de Némée…)
e m onCstre chimérique, mi-homme, mi-lion, (que nous interprétons depuis
longtemps – comme les autres “exploits d’Héraklès” d’ailleurs – comme étant une figure
du séisme/ raz de marée du XIIIème s. AEC dans la Mer du Nord (cf. art. Déluges*,
et plus particulièrement ici la version locale provoqué par l’invasion subite de la
Mer Noire par l’effondrement de l’Hellespont…) semble vouloir dévorer le “vit” (la
Vie) de notre sympathique héros Targitaos 50 (Skuthès) “fils de Zeus et de la fille du
fleuve Borysthène (Dniepr) qui eut trois fils dont descendaient toutes les tribus
scythes”… (selon une version plus ethnique ou folklorique de leur Généalogie).
Leurs Dieux : D’après Hérodote (IV, 59), Les seules huit divinités qu’ils honorent sont
50 Targitaos : avec notre habituel et partisan “point de vue”, il nous semble bien y retrouver la racine
du nom de Tagès/ Tarquiès qui, avant d’être Étrusque, venait de cette Phrygie post Hittite et cousine.
24
les suivantes » :Tabiti est la Divinité majeure – équivalente à la grecque Hestia. la
Déesse du Feu qui unit tous les éléments du Cosmos – elle était considérée comme la
reine des Scythes. Ensuite, Papaïos pour la sphère céleste (équivalent à Zeus) et Api la
terrestre (Gaïa). C’est leur union (cf. art. Hiérogamie*) qui a donné naissance à la race
des Scythes, et “garantissait l’unité et l’ordre du monde”. Puis vient Goitosyros (»
Apollon) dieu de la fécondité, bénéfique ou malfaisant. Ensuite Argimpasa (Aphrodite
ourania) proche de Cybèle, Astarté et Derkéto. Enfin, deux dieux équivalents à Arès et
Héraklès (leur ancêtre mythique).
De plus, « Les Scythes royaux rendaient un culte à Thagimasadas (Poséidon)
mais sous son lien particulier avec les chevaux (…) La vision du monde et les conceptions
religieuses des Scythes sont proches de celles de l’ensemble des Indo-Européens*
et en particulier des Iraniens. Leur représentation du monde était celle d’un cosmos
comportant trois niveaux disposés à la verticale (cf. art. Fonction*)n. » Collectif : Nomades
des Steppes : les Scythes, GLM 2001.
Le nom des Scythes dans la bible est Ashkenaz : « Les fils (tribus) de Japhet sont Gomer,
Magog (Goths, Goyims), Madaï (les Mèdes), Yawân (les Grecs), Toubal, Mèchek,
Tiras (les Tyrrhéniens). Les fils de Gomer (les Cimmériens) sont Ashkenaz, Riphat et
Thogarma (en dorien ? “destin des dieux”). » Genèse, X, 2–3.
* * * * * * * * *
20 déc. 03 : Voulez-vous lire maintenant un article vu sur l’excellent site
http://marseille.pytheas.free.fr concernant le voyage de Pythéas en “Brittonie” ?
Cliquez sur [pythealb.pdf] et retour !
* * * * * * * * *
25
La Pierre d’Arthur
Article de Francesco Garufi vu sur <heramagazine.net> le 5-4-04
La Pierre d'Arthur, un des monuments les plus connus du Pays de Galles, est
devenu le centre d'une récente théorie selon laquelle elle aurait été une des premières
horloges du monde. Les chercheurs sont en train de travailler sur la théorie d’un rocher
de 25 pieds, dont l'ombre de la cime se déplacerait sur une série de pierres plus
petites au Cefn Bryn, dans le centre de Gower, qui auraient pu avoir été mis en place
par les anciens Britannii pour les aider à savoir quand semer et quand moissonner.
S elo n le s d écl arations de Howard Middleton-Jones, du Département
d'Archéologie de Swansea, de l'université de Galles, "Une chercheuse astronomique de
l'université, Paul Bessette, qui a travaillé sur place pendant des années, a découvert des
signes qui suggèrent que les anciens Celtes étaient experts dans les alignements
astronomiques. En se servant du cours du ciel et du mouvement des étoiles en
relation avec cette pierre, ils pouvaient être apte à prévoir le temps précis des
saisons, des levers et des couchers du soleil.
"En recherchant sur une théorie opposée, quelques chercheurs ont passé le
week-end dernier en survolant en hélicoptère les alignements de pierres, en quête de
preuves que le mouvement naturel pendant le dernière ére Glaciale aie déposé la Pierre
d'Arthur au Gower. Il a été relevé que la Pierre d'Arthur, connue aussi comme Maen
Ceti fut placé dans cet endroit par des humain pour l'utiliser comme une horloge/ calendrier
géant, en démentant une des plus anciennes légendes, c'est-à-dire qu’elle soit la
pierre originale de laquelle le Roi Arthur retira l'épée prouvant son droit à être roi. »»
Commentaire de <racines.traditions> : C’est pécisément parcequ’il avait conçu
cette horloge/ calendrier (cadran solaire) que le roi/ rix, placé sous le patronage de la
polaire (Arz), justifia de son aptitude à “conduire” son peuple vers l’abondance*
agricole. Mais, nous remontons-là beaucoup plus loin que les récits littéraires post
chrétiens !
animation “danseuse”
* * * * * * * * *
Màj 19 juin 04, vu le 25 mai 04 sur <antikitera.Net> :
Le corps d'un guerrier offre des indices sur un site druidique
Source <it.geocities.com/newsarcheo> du 16 avril 04
«« La découverte du corps d'un guerrier - que l'on considère mort en bataille il
y a plus de 2.200 ans, pourrait aider les archéologues à déterminer un ancien site sacré
26
des Druides. Le guerrier d'environ 30 ans, avec sa lance, épée, ceinture et fourreau a
étonné les archéologues qui ont découvert son sarcophage de pierre. La découverte,
l'an dernier à Marshill, Alloa, a été saluée comme l'une des plus significatives de l'âge
du Fer en Écosse.
Les experts croient que la colline a pu être utilisée avant pour les cérémonies
sacrées et les enterrements de l'âge du Bronze il y a au moins 1.500 ans. Le guerrier a
été trouvé enterré avec le squelette d'une femme de l'âge du Bronze vers 2000 AEC
environ, à peu de distance et, dans le même endroit, en 1828, 20 urnes de crémation
avaient été trouvées ainsi qu'un sépulcre.
Une paire de bracelets d'or, maintenant exposés au Musée National d'Écosse,
souligne l'importance des pièces de ce cimetière.
Le trousseau du guerrier est considérable. Des anneaux comme ceux de sa
ceinture n'ont jamais été trouvés auparavavant, et ils pourraient être d'origine exotique.
La lame de l'épée, qui mesure presque deux pieds - est sûrement la plus longue jamais
retrouvée dans cette zone. »»
* * * * * * * * *
Angelo Branduardi est un chanteur folk Italien qui fait des chansons guillerettes et
interessantes que je m’imagine un assez gauloises (PAS DU RAP, PAS HIP HOP !)
BRANDU-ARDI : Brand le Feu et Ardi qui Brûle !
À écouter cela mérite le détour… (Slan n’a Gaël@, 11 janv. 04)
Biblio plus :
récent 2002
Bertin G. + Verdier P., Druides : les Maitres du temps, les prêtres et leur postérité.
Le souvenir des druides est rendu imprécis par l'ambiguité où le tiennent histoire et légendes intimement
mêlées, et ce d'autant plus que l'histoire de ces temps reculés est relativement imprécise car fondée
sur des témoignages eux-mêmes sujets à caution. Aujourd'hui la culture, l'art et la musique celtes
sont redécouverts par les médias comme source d'inspiration populaire aussi bien en Europe occidentale
qu~en Amérique du Nord. Ceci s'observe encore dans la prolifération des groupes, associations,
confréries, cercles et même sectes se réclamant du druidisme. Elle s'accompagne d'une nouvelle
émergence des valeurs spirituelles de la religion des Celtes, qu'elle soit diffuse ou pratiquée dans les
sociétés néo-druidiques contemporaines. Dans cet ouvrage, les auteurs se situent dans une perspective
d'anthropologues symboliques critiques. Georges Bertin s'est attaché à étudier l'implication de
27
l'imaginaire celtique dans notre conscience occidentale, aux époques des Lumières, romantique et
post-moderne. Paul Verdier, pour sa part, a étudié la perspective structurale et mythologique des fondements
de la religion druidique dont on verra à quel point elle a affaire à certains universaux.
Bongard-Levin + Grantowskij, De la Scythie à l’Inde, Énigmes de…
l’histoire des anciens Aryens, Inst. Ét. Ar., Univ. Sorbon. nouv. 1981.
Brou M+W, Le Secret des Druides, Off. intern. libr. 1970
1 ex. c/o : http://pro.wanadoo.fr/l.oiseau.livre/etudedes.htm
Conrad Philippe, La civilisation des Steppes. Genéve. Famot. 1976.
"Des Scythes à Tamerlan, la ruée des guerriers à cheval."
c/o Heurtebise : francois.baget@wanadoo.fr
- Dumézil Georges, Romans de Scythie et d’alentour.
Grenier Albert, Les Gaulois. P. Payot. 1945. c/o Heurtebise :
- Guyonvarc’h & Le Roux, La soc. celt. dans l’idéologie trifonctionnelle
et la tradition religieuse indo-européenne, Ouest-France 1992.
G. & L., La Civilisation Celtique, Pet. Bibl. Payot 1995.
G. & L., Les Fêtes Celtiques, Ouest-France, 1995.
Le Scouëzec Gw., La symbolique des druides dans les mythes et légendes ?
Mythologie, Les voleurs de chevaux ou La razzia des vaches de Cooley
( Táin Bó Cúalnge), traduction C-J.Guyonvarc'h, Gallimard, Paris, 1994.
Thibaud Robert-Jacques, La symbolique des druides dans ses mythes et légendes
Redécouverte à travers ses mythes et ses légendes, la pensée druidique dévoile peu à peu sa cohérence
et la profondeur de sa spiritualité. La connaissance que possédaient les druides, désormais endormie
dans l'lle des Pommiers (Avalon) au bout de l'Océan de l'ouest, est plus proche que jamais de notre
conscience. Elle se dévoile lorsque l'on fait l'effort de la rechercher, de l'interroger puis de l'écouter,
car malgré sa disparition apparente, la pensée spirituelle, symbolique et initiatique des druides est toujours
présente dans notre monde moderne. C'est peut-être en elle, nous révèle
Robert-Jacques Thibaud, que certains puiseront les matériaux de leur avenir.
Sites Internet :
Carr Gomm, Dictionnaire de mythologie et de symbolique celte/
www.bretagne-celtic.com/biblio.htm
Les langues celtiques dans les îles Britanniques de Hervé Abalain :
clio.fr/article.asp?article=325&amp;Auteur=252
arbre-celtique.com
aremorica.com
jfbradu.free.fr/celtes/index-celtes.htm
celtes.ch/index3.htm
dromadaire.com/druuidiaxto/druide
Epona
Site consacré à la déesse gauloise Epona, protectrice des chevaux et des cavaliers.
Présente les origines de la déesse, son culte, sa tradition... ainsi que ses ressemblances avec
la déesse celtique Rhiannon. Comporte bibliographie et liens…
phare-ouest.asso.fr/clTriskel.htm
perso.worldonline.fr/groupedruidiquedesgaules
* * *
12 siti nella categoria Celta :
1. Arpa celta
Colectivo de personas interes en la difus. del arpa celta en el mundo hispa.hablante.
http://www.geocities.com/arpacelta/
28
2. Astur celta
Música celta de Asturias. Inform/ grupos, bandas de gaitas, discográficas, instrum. y festivales.
http://www.geocities.com/asturcelta/
3. Banda de Gaitas de Cea
La más laureada de Galicia. Ha actuado en Escocia, Venezuela, Irlanda, Francia, Italia y Bélgica.
Y con Carlos Núñez en conciertos.
http://www.bandadegaitasdecea.com/
4. Cor celta
Espacio radiofónico de música celta y folk de Barcelona.
http://www.entorno.es/corcelta/
5. Erin web
Irlanda: mitos, histor, geograf, gobierno, mitolog, cultura, lengua gaélica, personalida e imágenes.
http://usuarios.lycos.es/erinweb/
6. Iregua
Sobre cultura y música celta.
http://www.iregua.net/
7. La taberna celta
Sobre música y canciones, historias,chat, diseños, real audio y links.
http://www.taberna.com.ar/
8. Los idiomas celtas
Gaélico, escoces y los idiomas celtas. Vocabulario español-gaélico y gaélico-español.
http://www.terra.es/personal5/albannach/lengua/
9. Proel
ONG creada para impulsar el desarrollo lingüístico de las lenguas minoritarias, tanto en España como
en el mundo. Alfabeto oghámico, rúnico y lenguas del mundo actuales y desaparecidas.
http://www.proel.org/
10. Sitio al Margen: celtismo
Sección de la revista argentina dedicado al tema.
http://www.almargen.com.ar/sitio/seccion/celtismo/celtismo.htm
11. Triskel e-zine celta
Revista electrónica sobre el panorama del mundo y la cultura celta.
http://www.mar-de-cristal.com/triskel/
12. Zona celta
Portal del mundo celta. Con música, cultura, historia y literatura.
http://zcelta.multimania.com/index.php
Associations de reconstitution
Vu sur aremorica.com
PAX CELTICA (Europe) Une initiative Européenne pour la promotion d'une reconstitution
protohistorique Celtique de qualité ! http://www.pax-celtica.com
LES AMBIANI (FR) Gaulois à Abbeville ! http://www.ambiani.celtique.org
LES ENFANTS DE FINN (FR) Gaulois à Paris ! http://www.enfantsdefinn.fr.st
LES GAULOIS D'ESSE (FR) Gaulois en Charente Limousine à Esse ! http://lesgauloisdesse.free.fr
CARNYX (DE) Celtes à Rottenburg ! http://www.keltentruppe.de
KELTEN UND ROMER (DE) Celtes quelque part en Allemagne ! http://www.kelten-roemer.de
DER SALZHERR VON HALLSTATT (DE) Celte Hallstattien ! http://www.hallstattzeit.de
TEUTATES (DE) Celtes à Erzhausen ! http://www.teutatesnet.de
TARANIS (DE) Celtes à Reinheim ! http://www.taranis-kelten.de
29
HISTORISCHE DARSTELLUNGSGRUPPE (DE) Celtes à Munich ! http://www.hdgm.de
TREVERI PRIMANTIANI (DE) Celtes à Nonnweiler ! http://www.hochwaldkelten.de
HASSIA CELTICA (DE) Celtes dans la Hesse (Glauberg) ! http://www.hassiaceltica.de
BRIGANTIA (GB) Celtes Brittons à Portsmouth ! http://www.ironage.demon.co.uk/brigantia
INSUBRE (IT) Gaulois cisalpins à Milano ! http://www.insubres.com
TERRA TAURINA (IT) Gaulois cisalpins à Turin ! http://www.terrataurina.it
CHASUARI (DE) Celtes quelque part en Allemagne !! http://www.chasuari.de
SILURES (DE) Celtes quelque part en Allemagne !! http://www.silures.de
KELTOI.DE (DE) Celte (Katakos MacDana) ! http://www.keltoi.de
CANTABROS (ES) Celtibères et Romains en Cantabrie
!http://es.geocities.com/orgenomescos/presentacion.htm
PAX AVGVSTA (FR) Romains et Gallo-romains de Lugdunum ! http://www.armae.com/paxaugusta.htm
AUXILLIA (FR) Gaulois, Aquitains, Numides ou Germ..auxili/ l'armée Romaine !http://www.auxilia.fr.fm
ULFHEDHAR (DE) Germains de Germanie ! http://www.ulfhednar.org/German/index.html
FEODERATI (FR) Armée Romaine pendant les "grandes invasions"
!http://monsite.wanadoo.fr/foederati/index.jhtml
LES LANCES LIBRES (BE) Romains, Celtes, Gallo-romains et Germains
!http://users.swing.be/stephane/index.htm
ARS DIMICANDI (FR) Art de la Gladiature ! http://www.arsdimicandi.asso.fr
AREMORICA (BZH) Artistes, Artisans et Paysans Gaulois et Gallo-romains. C'est nous
!http://www.aremorica.com
REENACTOR.NET Ancient Periods of Reenacting ... Romans, Greeks, Celts, Egyptians ! Portail international de
la reconstitution Historique (ici: la page Antiquité). http://www.reenactor.net/main_htmls/ancient.html
APHV (FR) Association pour la Promotionde l'Histoire Vivante et de ses Acteurs (troupes d'animation et de
reconstitution,artistes, artisans, commerçants, collectionneurs...) en France. http://www.histoirevivante.org
BARDOS (FR) évocation des Bardes Gaulois ! http://bardos.free.fr
OMNIA (NL) musique antique ! http://www.omnia-neocelt.com
JOHN KENNY-The CARNYX (Scotland) Carnyx and Co ! http://www.carnyx.musicscotland.com
MUSICA ROMANA (DE) Musique archéologique expérimentale ! http://www.musica-romana.de
LVDI SCAENICI (IT) Groupe de recherche et de spectacle sur la Musique et la Danse dans l'Antiquité
!http://www.geocities.com/Vienna/1377/index.html
PREHISTORIC MUSIC IRELAND (IR) Musique préhistorique et protohistorique en Irlande
!http://homepage.tinet.ie/~bronzeagehorns/index.html
FEDANS (D) musique antique ! http://www.keltoi.de/fedans.htm
Marie Pierre PUYBARET(FR) Tissage du néolithique final aux gallo-romains !
http://www.eteks.com/artiss/index.html
ATHANOR (FR) enquete Archéo autour de l'Age du fer ! http://perso.club-internet.fr/ferrylac/athanor
A.P.A. (FR) Assoc de Prestations Archéol ! http://assoc.wanadoo.fr/bherrmann/apa/apafridx.htm
SEL PROTOHISTORIQUE (FR) Reconstitution d'un fourneau à sel protohistorique et fabrication de sel !
http://galliabelgica.free.fr/fourneau_sel.htm
AJ.CÉRAMIQUE (FR) Entre autres le Four de SERVIER (age du Bronze) !
http://www.chez.com/ceramique/experim.htm
V.A.E.E. (NL) Association For Archaeological Experiment and Education !
http://www.vaee.net/english/index.htm
G.A.E.S. (CH) Groupe de Travail pour l'Archéologie Expérimentale en Suisse !
http://www.prehist.unizh.ch/vereine/vereine-frameset.html
GUÉDELON (FR) Construction d'un Chateau Fort Médiéval ! http://www.guedelon.com
SIDÉRURGIE ANTIQUE (FR)... dans les Montagnes Noires ! http://www.univ-tlse2.fr/utah/fer
FATRA (FR) Fédération des Archéologues du TALOU et des Régions Avoisinantes !
http://www.chez.com/fatra
SFECAG (FR) Société Francaise d' étude de la céramique antique en Gaule! http://sfecag.free.fr/accueil.htm
LAMPES ANTIQUES (OC) Reproduction des lampes à huile antiques!
http://www.multimania.com/lampeahuile
LE MAS DES TOURELLES (FR) vignoble et cave à vin antiques !
30
http://www.tourelles.com/romanite/accueil-romain.htm
CREARCHEO (FR) la préhistoire à travers l'outil ! http://perso.wanadoo.fr/crearcheo/page1.htm
LE FORUM D'AREMORICA (BZH) On y parle aussi d'archéologie expérimentale !
http://forum.aremorica.com
MUSÉES DU MALGRÉ-TOUT (B) à Treignes... Musée et Parc de la Préhistoire !
http://users.skynet.be/cedarc
BLIESBRUCK-REINHEIM (FR - DE) à Biesbruck et Reinheim... Parc Archéologique Européen !
http://www.archeo57.com
HUNNENRING (DE) à Nonnweiler... Site Archéologique ! http://www.hunnenring.de
ASNAPIO (FR) à Villeneuve d'ascq(59)... Parc Archéologique ! http://www.mairie-villeneuvedascq.fr
ARGENTOMAGUS (FR) à Saint-Marcel (36)... Musée et site Archéologique !
http://www.argentomagus.com
ARCHÉODROME DE BOURGOGNE (FR) à Beaune(21)... Musée et Parc Archéologique !
http://www.archeodrome-bourgogne.com
LATENIUM (CH) à Hauterive (3km depuis le centre de Neuchatel) Musée et Parc Archéologique !
http://www.latenium.ch
MUSÉES DES ANTIQUITÉS NATIONALES (FR) à Saint-Germain-en-Laye(78)... le Musée !
http://www.musee-antiquitesnationales.fr
SAMARA (FR) à 15 kilométres d'Amiens... Parc Archéologique ! http://www.samara.fr
BIBRACTE (FR) à saint Léger sous Beuvray(71)... Centre Archéologique ! http://www.bibracte.fr
MUSÉES DE CARNAC (BZH) à Carnac(56)... Musée de la Préhistoire ! http://www.museedecarnac.com
ARCHÉOSITE DE ST JULIEN (FR) à st Julien(31)... Parc Archéologique Gaulois !
http://www.archeosite-gaulois.asso.fr/frameset.html
ARCHÉOSITE D'AUBECHIES (B) à Aubechies... Parc Archéologique ! http://www.archeosite.be
MUSÉES ARCHÉOLOGIQUE DE HENRI-PADES (FR) à Lattes(34)... Musée !
http://musee.lattes.free.fr
ARCHÉOSITE DE MONTANS (FR) à Montans(81)... Atelier de Potiers Gallo-romain !
http://www.t-c-v.com/archeositemontans.html
MALAGNE (B) Archéoparc Gallo-Romain à Malagne (Wallonie), http://www.malagne.be
ARCHÉOGIE POUR TOUS (FR) Archéologie pour tous à Muides sur loire(41)
http://www.archeopourtous.org
OPPIDIUM ENSERUNE (FR) Oppidium prés-romain prés de Béziers(34)
http://www.oppidumdenserune.com
ESPACE GALLO-ROMAIN (BE) Musée Gallo-Romain à Pommeroeul
http://www.ath.be/culture/Espace_Gallo_romain/index.htm
VILLAGE GAULOIS DE COSMOPOLIS (BZH) Village à vocation humanitaire et archéologique
à Pleumeur-Bodou, http://levillagegaulois.free.fr
BISKUPIN (PL) à Biskupin... Musée et Parc Archéologique, http://www.biskupin.pl
DRAC Bretagne (BZH) Direction Regionale des Affaires Culturelles,
http://www.culture.gouv.fr/bretagne
KERVEN TEIGNOUSE (BZH) Site de fouiles de l'Age du fer Armoricain, http://www.kerven.org
VORGIUM (BZH) Fouilles à Carhaix, http://perso.wanadoo.fr/vorgium/accueil.htm
DARIORITUM (BZH) Les origines Antiques de Vannes, http://perso.wanadoo.fr/clp.vannes
LA CÉRAMIQUE GAULOISE ARMORICAINE (BZH) Par Marie-Yvane Daire,
http://www.studiavasorum.ro/myd.htm
MARIKAVEL (BZH) Histoire des Bretons dans l'antiquité LE SITE, http://marikavel.net
ISTORBREIZH (BZH) (Forum) Histoire des Bretons dans l'antiquité. LE FORUM :
http://www.rezoweb.com/forum/histoire/istorbreizh.shtml
MEGA-LITHES.COM (BZH) Mégalithes et néolithique Armoricain : http://www.mega-lithes.com
CORSEUL, FANUM MARTIS (BZH) Corseul, capitale romaine des Coriosolites
http://armorance.free.fr/corseul1.htm
MANE VECHEN (BZH) Fouilles d'une villa gallo-romaine à Plouhinec, http://manevechen.free.fr
JUBLAINS (FR) La ville Romaine des Diablintes,
http://www.ac-nantes.fr/peda/disc/histgeo/territoi/53/visite/sommaire.htm
31
INSTRUMENTUM (Europe) Groupe de travail européen sur l'artisanat antique et
les productions manufacturées de l Antiquité : http://www.gaulois.org/instrumentum
AFAN (FR) Assoc. pour les Fouilles Archéol. Nationales : http://www-afan.montaigne.u-bordeaux.fr
LIBRAIRIE ARCHÉOLOGIQUE (FR) Librairie en ligne : http://www.librarch.com
ARCHÉOGAPHE.NET (FR) Webzine Archéologiques : http://www.archeographe.net
ARCHÉOBASE (FR) Base de donnés Archéologiques : http://www.archeobase.com
ARCHÉOWEB (FR) Actualité et réseau sur l'Archéologie : http://www.archeoweb.com
ARCHÉOPHILE (FR) Annuaire de l'Archéologie : http://www.archeophile.com
LE PORTAIL DE L'ARCHÉOLOGIE (FR) Portail de l'Archéologie :
http://www.antony-aubert.org/index.htm
ARBRE CELTIQUE (FR) La référence du web Celtique : http://www.arbre-celtique.com
ARCHÉOMAQUETTES (FR) Maqu.+images syntheses archéo. :
http://arkeomaket.ifrance.com/arkeomaket
LE MONDE DES CELTES (FR) L'excellent site de Mr BRADU :
http://jfbradu.free.fr/celtes/index-celtes.htm
AFP ARCHÉOLOGIE (FR) Actualité archéologique : http://www.larecherche.fr/archeologie
GALLIA BELGICA (FR) Archéologie antique de l'ouest de la Gaule Belgique : http://galliabelgica.free.fr
ARCHÉO-INFO (CH) plate-forme internet d'Archéologie: http://www.archeo.info
HISTOIRE ANTIQUE(FR) Magazine de l'Histoire Antique : http://www.harnois.fr/ha/index.html
LES GAULOIS EN PROVENCE (FR) Oppidium d'entremont : http://www.entremont.culture.gouv.fr
FIBULES ONLINE (FR) Le monde des fibules : http://thyti.free.fr
CELTIC COIN FORUM (FR) Identification de monnaies celtes : http://celticcoin.aremorica.com
LA VIENNE ANTIQUE (FR) Visite virtuelle :
http://www.culture.gouv.fr/culture/arcnat/vienne/fr/index.html
EPONA (FR) Epona, la déesse qui protégeait les chevaux : http://site.voila.fr/Epona1/index.jhtml
CHASSENON (FR) Sanctuaire gallo-romain : http://www.a2i-micro.fr//%7Eamchassenon/chass2.html
FIGURINES GALLO-ROMAINES (FR)... en terre blanche de l'Allier :
http://figurines-gallo-romaines.planet-allier.com
ARCHÉOLOGIE DES GOBELETS (CH) Association pour la diffusion des connaissances et la promotion de la
recherche sur le Campaniforme : http://archeo.unige.ch/archeo-gobelets
CHALCOLITHIQUE à HARSOVA (FR-RO) Vivre au bord du Danube il y a 6500 ans :
http://www.culture.gouv.fr/culture/arcnat/harsova/fr
PALLADIA TOLOSA (FR) Toulouse Romaine : http://membres.lycos.fr/palladienne
INSTITUT VITRUVE (FR) La bataille d'Alésia : http://www.alesia.asso.fr/alesia
MOSA ARDUENNA(FR) Archéologie en Ardenne : http://mosa.ouvaton.org
OTZI (FR) Tout sur Otzi : http://www.archeobase.com/v_texte/otzi
MOMIES DES TOURBIERES (FR) L'homme de Tollund et sa bande ;-) :
http://www.archeobase.com/v_texte/momiesdestourbieres
LES HOMMES DES LACS (FR) Vivre a Chalain il y a 5000 ans :
http://www.chalain.culture.gouv.fr/culture/arcnat/chalain/fr/index2.html
CARBASSOU (FR) Poteries inspirées du patr. achéo : http://www.chez.com/carbassou/aclignes.htm
HR-REPLIKATE (DE) Répliques archéologiques de Bijoux :
http://www.hr-replikate.de/englisch/index.html
REPLIK (DE) Répliques archéologiques de Bijoux : http://www.replik.de
SCHENAL (FR) Bijoux inspirés de l'art de La Tène. : http://www.schenal.com
GIOVANNI BANFI (IT) Art, armes, boucliers... : http://www.banfiarts.com
ARTES FERREAE (CZ) Casques, armes, enseignes... : http://www.celtic-smith.cz
PATT (FR) Armes, couteaux, outils archéo... : http://www.ifrance.com/patt/index.htm
BRONZE AGE CRAFT (UK) Objets de l'Age du Bronze... : http://www.bronze-age-craft.com
KERIDWEN (BZH) Bijoux inspirés de l'art Celte : http://www.keridwen-celte.com
AURIFICINA TREVERICA (DE) Bijoux armes antiq : rom, celt, germ : http://www.replik-online.de
CONTES IRLANDAIS (FR) Un superbe site en Flash... : http://www.contes-irlandais.com
32
Éléments d’étymologie celtique
§ ouvert : à suivre
Le Roi Lear : Lear, du celtique Lero (= "Flot") était la principale divinité de la Mer
(cf. Poséidon/ Neptune)…
Les “Druides du Canada” <adboutios@hotmail.com> : Nous savons que l’antique
terre du Québec (Caiobacia = "là ou il y a une anse enclose") a été fréquentée à demeure
par des druides fuyant les répressions romaines puis chrétiennes; ils laissèrent
une impression indéniable sur la culture algonquienne. La tradition des Algonquiens,
des Abénakis en particulier, témoigne de la venue par la mer de l'Est d'un sage de
grande envergure du nom de Wézokilan (du celtique Uesocelonos = "sage augure").
Or, le plus ancien nom des Algonquins est justement Wezôgena, nom qui n'a
aucune explication étymologique algonquienne mais qui s'explique très bien par le biais
du celtique Uesogenos/-a/-on = "né(e), qui vient, du sage". Le Peuple se désignait sous
ce nom et le Saint-Laurent était désigné sous le vocable Wezôgenaizibo, encore du celtique
Uesogenaxiebo = "la rivière des gens nés du sage"). Le nom des Appalaches serait
un dérivé algonquianisé du celtique Aballacia (la Terre des Vergers), un des noms
de l'Autre Monde et par extension de l'Amérique. Les vieux Gaëls la connaissait sous
le nom de Mor Erinn, c'est-à-dire Grande Irlande. »Les Druides du Canada.
– Slan : Caiobacia ou "Caiaboca" en Espagnol/ Ibéros/ Éburons "la bouche close ou
fermée" ! (/GAULES@yahoogroupes.fr)
– Adboutios : Au sujet de Caiobacia, en fait, c’est un nom celtique ancien qui veut
dire : Caio “enclos, emmuré, protégé, et bacia “ance”. Curieusement, le terme algonquien
kebek (Québec) a exactement le même sens. (/@hotmail.com)
* * * * * * * * *
Reçu par courriel : « De : <ambigatos@potaulait.be>, 8 Jun 2003 - à r.t@free.fr
Objet : ALPHABET GAULOIS / pour JOELLE de GRAVELAINE (cf. ß)… ou plus !
Bonjour, Je suis ce qui s'appelle un Gaulois, de la campagne (BEL/GER),et je suis éduqué et
dépositaire de la langue, Loi, philosophie et science des Gaulois avant l'invasion. Je porte un nom
Gaulois, et la culture actuelle qui se rapproche le plus de l'ancienne est la germanik.
Celtique n'existe pas ! L'irlande celtique non plus… Le nom qui nous LIE (concept central) est
Wal(l) quidonne en latin Gal(l), Wales encore actuellement et wald (forêt). La définition signifie 'en
gros' et pour vous-autres, étranger: habitans de la forêt ET en tribu.
MOR est le mot pour Famille-MERE, mort (chez nous ancestral) et mer (la vie terrestre vient
de l'océan .
AMBI est le mot-concept qui nous caractérise tous, la définition dans la
langue AMBI est AMBI-polaire comme BI-polaire :
i
B m
A
Je m'explique, essayez de COMPRENDRE, parce notre langue correspond à une culture qui
n'existe pas officiellement, et est très difficile à comprendre par des “romans”… Je continue. TOUTES
les lettres ont DES définitions (variation temporelle/intemporelle):
Le A est un COMPAS, lettre utilisé pour dire avant et/ou matière(+),
le m est un mouvement sur l'eau pour dire mouvement
33
le B est le symbole de la femme temporelle (D pour l'Autre)
le i est une faulx (pour les champs) la faucille des VATIS
j'ajoute e (foetus)
Je ne donne pas tous pour vous empêcher de reconstituer notre langue, c'est donc incomplet, exprès.
AMBI donne ceci :
BELGA
ARMORIK ARDUINNA GERMANIK
KELTA
En 'gros' : KELTA signifie zone des tribus artisans du métal, ARMORIK “ “ “ du bois,
BELGA “ “ “ du champs & gars (en fr) de BEL, GERMANIK “ “ “ chasseur & chevaliers à
DISPOSITION pour toutes les tribus (TOUTA).
L'alphabet AmBi, a été développé par BARDA (une ARDA temporelle, le B) : ARDUINNA est
le nom de la forêt SACREE ou se trouve ARDA. ARDA signifie texto : DA AR c.à.d. LA “DA” ANCESTRALE,
tous les Gaulois descende de cette femme, c'est la Chose Sacrée en Soi, le mot est
TRES répandu en europe sur les vieilles pièces, devenu Erda chez les NIBLUNG (origine gauloise
aussi). C'est le seul symbole 'religieux'
Est gaulois : Les grottes avec dessins + les tumulus + les monts ou s'installent les familles, monts
DIVIN (GE) : AR()BERG. Chez la femme Monts de Vénus. la 'bosse' de la femme est la CHOSE
Sacrée en Soi. TOUS et je dis bien TOUS les symboles sacrés GAULOIS sont des BERG : la colline
ou s'installe les gaulois symbolise la matrice ancestrale (ARDA), c'est un concept scientifique Sacré.
Il n'y a AUCUN DIEUX dans l'espace ou ailleurs chez les Gaulois :
BEL est représenté par le SOLeil (Fils/fille de AR), BEL genre l'un et l'autre (vous dites neutre,
c'est une erreur!). BELE SAMA est la personne B (femme), BELE N OS est l'OS (Chef masculin)
Ah oui, JOELLE DE GRAVELAINE, mettez un e DANS la B et la D, D (Dé) signifie DEESSE
chez nous , et tous les noms de dieu en europe commancent par D (GOT vient d'un autre mot Gaulois)
: DEI, DEO, divi(n), etc. DIVI est gaulois et signifie DIVI. AMBIGATOS est (entre-autre)
celui qui tient le LIEN central (MEDIO), moi, pour cette époque (je suis seul et j'ai peur de perdre tout
, car ce ne peut être écris. c'est pour cela que je communique, mais je n'ai pas d'ordinateur et je suis
dans un CYBERCAFE. Un K est un C mais avec une barre pour ne pas tomber.
Le diable des catholique est un Ker () OS : le chaudron de Gundestrup est un résumé de notre
NOUS-MÊME, tous y est! L'enfer est le foyer FAMILIAL DÉTESTÉ par les catholique! Le diable
avec ses BOIS et ses sabot est sur le chaudron (“bin, si”). Le catholicisme s'est développé sur la
HAINE des Gaulois. Les bardes n'ont jamais existé! Caius Julius (le petit Proconsul) n'en voit pas.
Jamais des saltimbanques ne pourrait entrez dans une famille. Il n'y a pas de lieu public, uniquement
des 'maison' et une seule avec les enfants (les SUIVANTS) [descendants ing]r.t “Je bois dans la
coupe du suivant” signifie les suivants dans la famille,, concept encore en usage de nos dans les
Vieilles Chaumières…
ARCHAU des e donne arche de noe. ARDA donne ADAM. E donne EVE. Le concept BIpolaire de
la bible est Gaulois : la genese est le passé et le testament le futur, nous sommes toujours entre (j'ai la
version gauloise originale HYPER DERANGEANTE!)
B = femme + i = homme –> Bi = femme + homme (+ -)
O signifie mouvement de l'homme (la femme est au centre, l'homme sur le cercle)
Bi + O = BiO ; c'est nous qui avons développé ce concept, l'alphabet le prouve. L'alphabet a été
créé par une BARDA (et des MATRONA) avant l'écrit pour apprendre aux enfants; cette MANIE des
hisoires,contes et légendes, saga, etc. est une vieilles habitudes Gauloise/europpéenne. Quand j'étais
petit, (4-5 ans) un Blanc (cheveux blanc) me racontait de jolies histoire qui sentaient le SOUFRE (tant
pis pour ROME), elles résonnent encore dans ma tête (c'est une drogue, Dieu)
DRUI signifie : dieu qui dirige la Famille, difficile de traduire autrement ce concept très répandu et
jamais VU. C'est une tribu de ARDUINNA qui a fragmenté vers partout en europe et lié par le sang
(mariage) tous les peuples d'Europe ce sont les DRUIDES qui ont tout imaginé. Dont la langue AMBI
issue du gaulois de base en europe (pour éviter l'effet BABEL (mot Gaulois, et tant pis pour
l'IMPOSTURE)
34
Ecrire est laborieux , voulez-vous en apprendre + sur notre culture ? Je vous propose :
1) la langue AMBI ou
2) le concept DRUI
3) organisation de la société gauloise ratis précède vatis (VATER DIS Père de la tribu)
4) la science des DRUIDES, TARAM (foudre), mot encore en uage en BELgique, “je suis TARAM” :
concept sacré : TARANIS
5) les calendriers DRUI/ gaulois, (complet)
6) nos mots SACRES ; ESOS , OGMIOS, BEL, LUG/GUL,
Pour finir ici, BELGRAD, BELGOROD (BEL en russe signifie BLANC), (ici aussi,
nous, pas vous) LICHTENSTEIN, LUX en BOURG, LUG DONOM, même def., GAULOIS!
BELLAIRE signifie aire de BEL pour le fête du printemps (naissance)
Nos calendrier sont ambi 2 2x SOL et LUNA
Encore ?–> AMBIGATOS@potaulait.be (AMBIGATOS est ma fonction*, pas un statut, un travail)
Mon nom : PETER MOHR –> PETER = PATER = Père + MOHR = MOR = Mère
Je suis Gaulois, c'est-à-dire un campagnard rebelle, autonome, indépendant, avec Notre Ciel, et
tant pis pour ROME. »» (double d’un courrier adressée à Joelle de Gravelaine par Ambigatos… )
* * * * * * * * *
On consultera aussi les art. Germains* et le § Gui in article Arbres* des Dieux !…
Parlons-en ! sur r.t@free.fr
1ère émission le 22 juil. 02 - 4ème màj le 21 juin 04
Autorisation de citations :
Vous pouvez extraire de cette étude toute citation utile à un travail personnel
avec le nom de son auteur ainsi que les références du créateur de ce site :
Tristan Mandon
“Les Origines de l’Arbre de Mai”
dans la cosmogonie runique des Atlantes boréens
http://racines.traditions.free.fr
35

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