Notre époque est celle des incertitudes sur nombre de sujets et nous sommes de plus en plus à percevoir que nos sociétés progressistes sonnent le glas quant au promesses qui furent les leurs. Nous assistons à une danse macabre en laquelle telles des
SAINT PADRE PIO (1887-1968)
Le mystique le plus étonnant du XXe siècle
Tous ceux qui connaissent un peu la vie du curé d'Ars n'hésitent pas à constater que
Padre Pio a beaucoup de choses en commun avec ce fameux curé qui est le patron de tous les
prêtres. Tous deux étaient des confesseurs recherchés. Tous deux étaient de grands priants et de
grands ascètes. Tous deux furent ennuyés de façon spectaculaire par des forces diaboliques, si
incroyable que cela puisse nous paraître aujourd’hui.
Un chose distingue surtout saint Padre Pio de saint Jean-Marie Vianney*, le curé d’Ars.
Ce sont les stigmates de Padre Pio. Savez-vous en effet que saint Padre Pio est le seul prêtre qui
ait reçu sur son corps les marques de la crucifixion du Christ? C’était des plaies qui le faisaient
grandement souffrir. Je l’ai vu plusieurs fois se rendre à l’autel de peine et de misère tant ses
plaies aux pieds le tourmentaient. Son Père, saint François d’Assise, a reçu les stigmates, mais il
n’était pas prêtre.
Quant au curé d’Ars, il ne les avait pas. Mais ces deux prêtres, Padre Pio et le curé d’Ars,
se ressemblent beaucoup. Ils ont d’abord tous les deux été rivés à leur confessionnal, ne le
quittant guère que pour célébrer la messe avec une foi et une piété étonnantes. Tous deux ont été
d’autre part grandement persécutés. Tous deux ont été terriblement humiliés, critiqués,
calomniés. Et tous les deux ont vu par contre les foules accourir vers eux au point que leur
réputation de confesseur s’est répandue dans une grande partie du monde. Tous deux furent
reconnus par les foules comme des saints, ce qui leur était une croix extrêmement lourde à
porter.
Pour me confesser au Padre Pio en 1950, j'ai dû m'inscrire sur une liste et attendre trois
jours. Or il y avait dans ce temps-là beaucoup moins de monde qu’aujourd’hui à se rendre à San
Giovanni Rotondo, ce petit village de rien du tout. La principale raison qui empêchait beaucoup
de bons catholiques de s’y rendre était une terrible rumeur. On répétait un peu partout, surtout à
Rome, que ce capucin n'était qu'un fumiste.
Officiellement, le Vatican était en effet contre lui au point de l’avoir réduit au silence... À
preuve, l’éminent cardinal Merry del Val l’avait condamné. Il faut dire que son propre évêque,
appuyé par d’importants membres du clergé local, portait contre le Père Pio des accusations qui
étaient abominablement fausses. Padre Pio en a beaucoup souffert. Quand à Rome, j’ai annoncé
à Dom Jean Vidal, bénédictin québécois en études à l’abbaye Saint-Anselme, que je partais pour
voir le Père Pio, il s’y objecta fermement, étant très fidèle à tout ce qui venait du Vatican. Mais
ce que j’avais lu me faisait grandement douter de ses recommandations et mises en garde. Je ne
l’ai pas regretté. Ce dont j’ai été témoin une fois rendu à San Giovanni m’a marqué pour la vie.
Si ses stigmates lui faisaient perdre beaucoup de sang et le faisaient beaucoup souffrir, un
phénomène rare rendait parfois, d’autre part, sa poitrine tellement brûlante qu'il a confié à son
confesseur: « Je suis plongé dans un Océan de feu !». Il a été très persécuté à cause de ses
stigmates que l’on croyait être des automutilations. En fait, il fut plus persécuté que tous les
autres stigmatisés connus. Ses détracteurs sont allés jusqu'à installer des enregistreuses dans son
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confessionnal pour vérifier ce qu'il disait à ses pénitentes, cela en dépit de l’important secret de
la confession. Enfin, comme le curé d'Ars, il y a été ennuyé, si incroyable que ce soit, par nul
autre que le diable. On dira que ce n'est pas possible. Pourtant, je vous assure, ça semble être tout
à fait authentique selon ses nombreux biographes les plus sérieux qui ont reçu les témoignages
des confrères capucins qui en ont été souvent témoins.
Avant mon passage en 1950 à San Giovanni Rotondo, dans le sud de l’Italie, Padre Pio
avait quand même ses défenseurs depuis plus de trente ans. Il y avait beaucoup de gens qui le
défendaient, et même qui l'admiraient. J'ai d’ailleurs été reçu à loger chez une Américaine
cultivée et tout à fait normale qui s'était fait construire une petite maison pour y vivre auprès de
celui qu’elle considérait comme un saint. Elle n'était pas la seule. Ce petit village commençait à
s'agrandir. J’y ai rencontré plusieurs personnes venues de divers pays qui s'étaient convertis
solidement grâce aux phénomènes dont ils avaient été témoins, et qui avaient décidé de vivre en
Italie auprès de ce saint extraordinaire. Ils assistaient chaque jour à sa très longue messe, à cinq
heures. Ils étaient évidemment fascinés par ses stigmates, mais aussi par son évidente sincérité.
Ils avaient compris qu’en dépit des persécutions, ce prêtre stigmatisé était l'homme le plus
extraordinaire du XXe siècle. Le merveilleux et les événements les plus étonnants abondaient
dans la vie de cet homme extrêmement simple et pauvre. Tout d’abord, parlons de ses stigmates.
Ces fameux stigmates sont apparus d'une curieuse façon alors qu’il était en repos chez ses
parents, à Pietrelcina. Il avait 28 ans. C'était la fête des stigmates de saint François*, le premier
stigmatisé connu, le 17 septembre 1915. Padre Pio de Petrelcina (c’était son nom de capucin)
reçoit les stigmates mais ils sont invisibles. C'est trois ans plus tard, en 1918, que les stigmates
sont devenus visibles. Ça le gêne beaucoup. Il essaye de cacher ses mains. Il en parle bientôt à
son confesseur. La nouvelle se répand partout et les foules commencent à accourir et à laisser
des graffitis comme celui-ci: «...Venu en curieux, je repars croyant...».
Mais qui est au juste ce Padre Pio*? Son nom de baptême était François, Francesco. Il est
né le 25 mai 1887 dans une famille de paysans pauvres. Il pleuvait et la chambre de sa mère était
minuscule, trois mètres sur trois, sans fenêtre. C’était remplacé par six trous percés dans le mur.
Son père est un homme très simple. Sa mère, très pratiquante, travaille continuellement. Ils ne
savent même pas lire. Le petit Francesco est très fragile et il pleure continuellement. Son père en
devient à moitié fou et menace un jour de le jeter dehors par la fenêtre tant il est exaspéré.
Quand Francesco est en âge d’aller à l’école, sa mère a une idée très originale. Elle
décide d’envoyer son fils étudier le latin pour qu’il puisse comprendre les prières à l’église lors
des messes, des vêpres du dimanche suivies du salut du Saint-Sacrement. Il a seulement sept ans
et il étudie auprès d’un prêtre défroqué qui vit avec une de ses pénitentes. Mais Francesco n’a
pas tellement le goût d’étudier. Il aime mieux servir la messe. De toute façon, le prêtre trouve
que Francesco n’est pas bien brillant. Et il le fait remarquer à sa mère. Quand sa mère rapporte à
son fils la remarque du prêtre défroqué, Francesco répond que sa tête a peut-être de la misère à
apprendre, mais que sa tête à lui, le défroqué, ne vaut rien… et il ajoute: «Il vit dans le péché».
Heureusement, Francesco deviendra avec le temps plus compréhensif, surtout quand il deviendra
le confesseur le plus connu au monde. Il décide quand même d’aller à l’école où on le traite
d’imbécile-qui-ne-comprend-rien-à-rien. Il mange peu. Cela me rappelle mon fils adoptif, qui
n’avait pas terminé à 18 ans sa troisième année à l’école primaire. Il lui arrivait de revenir de son
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pénible travail dans une usine effroyable, épuisé et tourmenté par des remarques désobligeantes.
Il me confiait en gémissant: «Papa, je veux mourir, je veux mourir!». Mais Francesco, comme
mon fils d’ailleurs, était somme toute toujours joyeux. Très jeune, le futur Padre Pio, déjà brûlant
de l’Esprit Saint*, désirait aussi mourir, mais c’était le désir de mourir au monde en entrant dans
l’ordre le plus rigoureux qui soit, celui des capucins.
Le futur Padre Pio entre finalement chez les capucins en janvier 1903. Il a 15 ans. Il est
très apprécié. Mais la vie de novice capucin est terrible. Padre Pio considérait que c’était un
régime à devenir fou! L’abbé Pierre qui a aussi vécu cela (il a été capucin lui aussi) ne se gêne
pas pour dire que c’était effroyable. Padre Pio, malgré certaines difficultés dans ses études, est
ordonné prêtre à 23 ans le 10 août 1910. Mais bientôt, en 1914, la guerre éclate et notre jeune
prêtre capucin est mobilisé. Il verra alors les soldats se conduire souvent comme des bêtes. Mais
au lieu d’en être scandalisé et de les mépriser, il comprend rapidement que ce qu’il faut faire,
c’est de les aimer. Il se rappelle les mots de Jésus en Croix : «Père, pardonne-leur, car ils ne
savent vraiment pas ce qu’ils font». Il tombe assez rapidement malade et est libéré de l’armée. Il
est renvoyé chez lui. C’est alors que les stigmates qu’il a reçus de façon invisible un mois après
son ordination en 1910 deviennent petit à petit très apparants. Les douleurs qu’il ressent sont de
plus en plus grandes. Il écrit à son confesseur : «Les douleurs fortes et pénétrantes au thorax me
martyrisent le plus… Il me semble que mon dos et ma poitrine se rompent… Je me vois plongé
dans un océan de feu; la plaie qui s’est rouverte saigne toujours. Elle suffirait à elle seule à me
faire mourir plus de mille fois. Ô mon Dieu, pourquoi donc que je n’arrive pas à mourir? La
souffrance est si grande, Seigneur, que ça me rend parfois de bien mauvaise humeur…».
Quand son coeur est blessé par le stigmate au côté droit, il écrit à son confesseur : «…
J’étais à l’église lorsque tout à coup, j’ai senti mon coeur qui était blessé par un dard de feu… Je
ne trouve pas les mots pour vous faire comprendre l’intensité de cette flamme… Il me semblait
qu’une force invisible me poussait vers ce feu… J’ai éprouvé beaucoup de ces transports
d’amour et je suis resté comme hors de ce monde assez longtemps…» C’est alors que Padre Pio
éprouve une sorte d’ivresse pour ainsi dire inconnue. Il écrit : «L’âme sentit tout d’abord Sa
Présence, sans pouvoir Le voir; et ensuite Il s’approcha si près de l’âme qu’elle sentit
parfaitement Son toucher. Ah! Mon Père. Quel volcan je sens en moi!» Il se rend alors compte
qu’il a une plaie profonde au côté droit.
C’est là que l’on voit que la souffrance de la Passion inscrite chez les stigmatisés doit
nous rappeler qu’elle est le fruit de l’Amour. Ses plaies d’ailleurs dégagent un parfum. Un des
premiers à s’en être aperçu est le docteur Romanelli qui croit d’abord à un cadeau fait au Père
Pio par une femme entreprenante et il en est plutôt offusqué. Mais le Père Valenciano lui dit :
«Mais non docteur. C’est le sang du Padre Pio». Par après, le Père Pio ne se nourrissait que de
l’Eucharistie. Comme Marthe Robin* à la même époque, à Châteauneuf-de-Gallaure.
Les stigmates du Père Pio furent examinés à fond par des médecins et des scientifiques.
Ils examinèrent ses mains et ses pieds ainsi que son côté droit. Aucune explication naturelle n'a
pu expliquer ces blessures mystérieuses, ni leur apparition, ni leur présence constante de 1918
jusqu'en 1968, quelques mois avant sa mort. C’est alors que, dès le mois de juillet 1968, elles
disparurent progressivement jusqu’au moment de sa mort. Le stigmate de la main gauche
disparut le dernier à 2h30 durant la nuit du 23 septembre sans laisser de traces. C'est donc durant
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cinquante ans, de 1918 à 1968 que ces plaies ont saigné constamment, sans que le Père Pio ait
été vu mangeant suffisamment pour perdre quotidiennement autant de sang. Ce n'est là qu'un des
nombreux phénomènes étonnants et incompréhensibles de la vie de ce capucin italien.
Il ne faut donc pas craindre de lire certains des livres les plus sérieux sur ce grand saint
afin de se rendre compte que Dieu se permet parfois, même de nos jours, d'entourer ses saints de
phénomènes qui ne peuvent que nous convaincre que le monde surnaturel existe vraiment. Il faut
lire au besoin ce livre paru en 1994 chez Médiaspaul: «Le cas Padre Pio; témoignages et
rapports médicaux» illustré de 34 photos, le tout colligé par Gerardo di Flumeri, capusin qui
vécut dans le même couvent que Padre Pio. Il en existe bien d'autres dont celui que j'ai lu deux
fois: «Padre Pio; un prêtre sous le poids de la Croix» par Enrico Malatesta, paru en 1993 chez
F.-X de Guibert, 254p. Il y a aussi un livre moins scientifique, mais passionnant, que j’ai
beaucoup apprécié: «Padre Pio, le stigmatisé» d'Yves Chiron, paru chez Perrin, 347p. 27 photos.
Et il y en a des dizaines d'autres que j’ai lus aussi avec intérêt.
Quel serait alors le phénomène le plus étonnant qui se soit déroulé au cours de la vie de
cet homme du XXe siècle? Il s’agit d’un miracle absolument inexplicable sur le plan médical.
C’est sans doute le plus grand miracle accompli par l'intercession de Padre Pio au cours de sa
vie. C’est celui d'une fillette de sept ans, Anna Gemma Di Giorgi, aveugle de naissance. «Cécité
apparemment irrémédiable puisqu'elle était née sans pupilles» signale Yves Chiron en page 229,
qui ajoute: «Sa grand-mère décida de l'emmener à San Giovanni Rotondo sur les conseils d'une
parente religieuse qui lui avait dit: «Padre Pio est un saint, ses mains stigmatisés sont pleines de
grâces célestes». Forte de cette foi simple et confiante en la recommandation, la grand-mère de
Gemma décide de l’emmener avec elle voir ce fameux Padre Pio. Elles quittent donc la Sicile le
6 juin 1947 pour le couvent de San Giovanni Rotondo. La grand-mère espère au moins que la
petite, qui n'avait pas encore fait sa première communion, pourrait communier de sa main et
demander sa guérison.
«Quand elles arrivèrent au couvent, écrit Yves Chiron, c'était l'après-midi, une grande
foule de pèlerins se pressait autour du confessionnal du Padre. Elles ne purent l’approcher et se
résignèrent à attendre au lendemain pour pouvoir lui parler. Sur l’indication d’une fidèle qui se
disait bien informée, elles se présentèrent à la porte de l’église du couvent dès une heure du
matin. La grand-mère voulait s’assurer que Gemma puisse se confesser ce jour-là et communier.
L’église ouvrit ses portes à 4 heures. Gemma et sa grand-mère trouvèrent place près de l’autel et
assistèrent avec ferveur à la messe du Padre. Celui-ci entra ensuite dans son confessionnal et
appela aussitôt la petite aveugle. Il confessa l’enfant puis toucha ses paupières et y traça un
signe de croix.
«L’après-midi, il y eut un nouveau service liturgique et Padre Pio distribua la
communion à quelques enfants. Gemma était parmi ceux-ci. Elle reçut pour la première fois le
corps du Christ et le Padre traça une nouvelle fois un signe de croix sur les paupières de
Gemma. Bientôt l’enfant s’aperçut qu’elle avait complètement retrouvé la vue. La guérison fit
grand bruit. L’oculiste de Palerme qui avait déclaré la cécité définitive examina la fillette
lorsqu’elle revint de San Giovanni Rotondo. Il dut constater à sa grande stupéfaction que, bien
que ses yeux fussent toujours sans pupilles, l’enfant voyait normalement les objets ou les
personnes qui l’environnaient.
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«En octobre, un des plus grands ophtalmologistes italiens, le Dr Caramazza, de Pérouse,
fut consulté. On lui présenta la petite Gemma sans lui dire qu’elle avait retrouvé la vue. Après un
examen médical approfondi, il ne put que conclure que, sans pupilles, l’enfant ne pourrait jamais
voir. Aucune intervention chirurgicale n’était possible, ni aucun traitement. Or, elle voyait
désormais.» Cette guérison absolument extraordinaire a été racontée par Gemma et sa grandmère
dans le 1er tome des trois volumes de Chiocci et Cirri: Padre Pio, storia d’una vittima,
Rome, 1967.
Voici un autre fait fabuleux. Padre Pio avait des dons de prophétie. C’est pourquoi je suis
allé le voir en 1950, espérant qu’il me dirait ce que je devais faire de ma vie. Il me répondit que
je devais suivre les conseils de mon directeur de conscience! Inutile de dire que je fus très déçu.
Mais trois ans plus tôt, en 1947, il avait reçu en confession un jeune prêtre polonais, Karol
Wojtyla. Il n’a pas hésité à déclarer ouvertement que ce jeune prêtre serait un jour pape. Padre
Pio était en effet souvent saisi par de telles prédictions ou des révélations au sujet de ses
pénitents.
On comprend alors que Jean-Paul II ait été aussi désireux de voir à ce que Padre Pio soit
béatifié et canonisé. On pourrait peut-être s’imaginer que le procès de canonisation a été
précipité. Pas dut tout. Ce fut un procès extrêmement méticuleux en dépit de tous les faits
merveilleux qui ont entouré la vie de ce capucin stigmatisé. Le Vatican ne cherche pas à ce que
les canonisations dépendent d’une sorte de culte de la personnalité, ce dont les responsables
évitent à tout prix de tenir compte. Ce ne sont pas les faits miraculeux qui font les saints. Ce sont
les vertus héroïques, la charité profonde, l’humilité, en fait tout ce qui peut démontrer que la
personne a vécu en union totale avec Dieu.
À ceux qui prétendaient que ses stigmates lui venaient de sa constante concentration sur
les plaies du Christ, il répondait avec humour: «Allez donc dans un champ et concentrez-vous
longuement sur un boeuf. Faites cela chaque jour, plusieurs fois. Oui, faites ça. Et l’on verra bien
si des cornes vont vous pousser sur la tête.» Quand on lui demandait d’autre part pourquoi tant
de souffrances, le Père Pio répondait que c’était le fruit de ses prières, afin que les pécheurs en
arrivent à croire en Dieu et qu’ainsi le monde soir sauvé et libéré. Il est mort le 23 septembre
1968. à 81 ans. Il a été béatifié en 1999 et canonisé en 2002. .
Le Père Pio aimait cette prière: «Jésus, j’ai besoin de t’aimer toujours davantage, mais je
n’ai plus d’amour dans mon coeur. Je T’ai en effet donné tout mon amour. Si Tu en veux
davantage, il faudra que Tu remplisses mon coeur de Ton amour, et alors ne Te gêne pas de
m’obliger à T’aimer encore plus. Je ne Te le refuserai pas.»